𝟹𝟺. « 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐚𝐝𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞. »

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« 𝐽'𝑎𝑖 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒́ 𝑙𝑎 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑗𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑎𝑠𝑠𝑝𝑒́ 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑎𝑝𝑎𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑚𝑎 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒 »

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« 𝐽'𝑎𝑖 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒́ 𝑙𝑎 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑗𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒,
𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑎𝑠𝑠𝑝𝑒́ 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎
𝑎𝑝𝑎𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑚𝑎 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒 »


𝐉𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟏𝟕, 𝐃𝐨𝐮𝐫, 𝐁𝐞𝐥𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞



N A B I L


C'est bon Nabil t'en a roulé assez là.

— Ouais deuspi, j'en refais juste un au cas où.

Tarik roula des yeux et partit de ma loge en soufflant. J'savais très bien qu'a ce moment là il devait se dire que j'faisais rien pour arranger mon cas, comme d'habitude, mais j'en avais rien à foutre. Pour l'instant, le plus important pour moi c'était de bien rester concentrer pour rouler mon dernier teh que j'allais emporter sur scène d'ici quelques minutes. J'en avais déjà cinq de prêts dans les che-po, mais j'avais toujours peur d'en manquer donc forcément j'm'en avançais d'autres. En même temps monter sur scène en festival pour la première fois depuis autant de temps, devant soixante mille personnes en plus, ça m'foutais un peu la pression. Et la beuh d'Amsterdam que j'avais sur moi arrivait bien à m'calmer.

Parce que juste avant de descendre en Belgique pour les festivals, on en avait profité avec l'équipe pour passer à Meda' vu que c'était pas loin. On avait du y rester une semaine. Il s'était rien passé de spécial à part qu'on avait pu se procurer la meilleure beuh d'Europe, qui était la raison de notre passage d'ailleurs. La deuxième raison c'était aussi les putes. 'Fin les putes c'était surtout pour les gars parce que moi j'me contentais d'attendre qu'ils finissent leurs bails sombre en restant à l'hôtel, ou à me balader dans les rues tard le soir en fumant ma niaks. Sah je les jugeaient à aller baiser avec des meufs qu'ils payaient, heureusement Tarik, Lucas, Dieydi et oim on était pas dans ça. T'façon j'arrivais pas à coucher avec d'autres go, j'en avais même pas envie, carrément ça m'dégoutais quand j'en voyais me faire des avances. Alors le faire avec des kehbas, encore moins. La gandja c'était un peu la seule raison qui m'avais fait venir avec eux du coup. Ça, et aussi à cause de mon reuf qui insistait pour que j'sorte enfin de mon trou et que je prenne l'air ailleurs que juste sur ma terrasse ou Gagarine.

— Nabil ?

— Y'a quoi ma biche, répondais-je un sourire en coin à Nader qui détestait ce surnom.

— Nan igo recommence pas avec ça.

— Tu vas faire quoi même ? Provoquais-je en me retournant vers lui, un sourcil levé.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant