𝗻𝗮𝗯𝗲̈𝗹𝗮 🤍
"on devait tout faire à deux, on a grandit ensemble, on devait tout faire à deux. impossible que la vie nous sépare, on se demande encore pourquoi on s'est menti dans les yeux"
𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« 𝐷𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑟𝑒̀𝑟𝑒𝑠, 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑢𝑣𝑒𝑠, 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑒̀𝑟𝑒𝑠 »
𝐎𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞𝟐𝟎𝟏𝟖, 𝐓𝐨𝐫𝐨𝐧𝐭𝐨, 𝐂𝐚𝐧𝐚𝐝𝐚
N A B I L
Ma fille d'un mois venait enfin de s'endormir dans mes bras, après avoir passé tout le déjeuner à pleurer parce qu'elle avait trop chaud.
— Nabil tu peux aller nettoyer la table du jardin please ?
— Nan j'suis pas ton iench Lara.
— C'était pas vraiment une question.
— J'suis avec la petite là, lâche ma veste.
— C'est ma grand-mère qui a demandé stupid, soufflait-elle en allant s'asseoir au soleil.
Elle m'avais lancé au passage l'éponge donc je l'attrapais, non sans lâcher un grognement.
— Je reviens bébé, c'est ta daronne elle me rends ouf mais reste avec ta tata Nora en attendant, chuchotais-je à ma fille.
Je mettais la petite dans les bras de la cousine de Lara et commençais à frotter le plastoc sur la table en question pendant que toute sa famille de sheitan discutait et se tapaient des barres tranquillement.
Putain de canadiens de merde.
Je finissais de nettoyer et retournais vers Nora pour lui reprendre ma fille. J'commençais a en avoir marre d'être ici donc ma fille allait pouvoir me servir d'excuse pour quitter cette maison. Je la calais sur mes pecs en faisant attention à bien la tenir. Elle était tellement petite que sa main dans la mienne ressemblait à une mini patte de chat. Elle se mit à gazouiller en me regardant avec ses grands yeux clairs. Ses joues gonflées et son grand sourire provoqua instantanément le mien et on se fixait tous les deux pendant quelques secondes comme ça. Je pouvais passer des heures à la regarder tellement elle était belle. Elle tirait sur les mèches de cheveux qui dépassaient de mon chignon en riant et ça me rendait encore plus accro, donc je lui laissait pleins de boussah sur sa petite bouille d'ange.
— Y'a la petite qu'est fatiguée donc j'vais rentrer, informais-je à tout le monde, Lara j'prends la voiture tu rentrera avec tes parents c'est bon ?
