𝟻𝟾. « 𝐉𝐮𝐬𝐪𝐮'𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧. »

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« 𝑂𝑛 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖̂𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑡𝑖𝑝𝑒𝑢 𝑐'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑖 𝑚𝑎 𝑟𝑒𝑖𝑛𝑒 »

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« 𝑂𝑛 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖̂𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑡𝑖𝑝𝑒𝑢 𝑐'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑖 𝑚𝑎 𝑟𝑒𝑖𝑛𝑒 »







𝐀𝐨𝐮̂𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟎, 𝐁𝐮𝐞𝐧𝐨𝐬 𝐀𝐢𝐫𝐞𝐬, 𝐀𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞







M I R A






— Tu vas quand même pas la garder pendant tout le repas c'est insensé, me moquais-je en prenant une autre bouchée, il fait chaud en plus.


Nabil soupira en regardant de chaque côté avec précaution et finit par baisser sa capuche. On était dans un restaurant plutôt chic en plein centre ville, certes il y avait pas mal de monde, mais en plein mois d'Août c'était rare de croiser des français à Buenos Aires. Il faisait plutôt froid à cette saison. Mais monsieur avait tenu à garder sa capuche pour ne pas se faire reconnaître au cas où. C'était devenu phobique pour lui de sortir au restaurant ou encore au cinéma, parce qu'en France ou en Corse, il se faisait toujours arrêté pour une photo et c'était presque invivable. L'été dernier en Corse, une photo de lui et moi de dos qui nourrissait ma nièce dans sa poussette avait fuitée sur les réseaux et depuis il n'avait jamais remit un pied dans ce genre d'endroit. Mais on était à l'autre bout du monde et il fallait qu'il arrête de paniquer inutilement.


— Y'a des gars qui nous fixait un peu trop quand on est entré Mira, crois-moi on sait jamais.


Je me retenais de rire et déglutissais lentement en le fixant avec un sourire.


— wAllah je suis pas parano ! Ils sont partis mais ils nous regardaient comme si ils m'avaient reconnus j'te jure.

— Détends toi, répondais-je d'une voix douce en posant ma main sur la sienne, je sais que ça fait juste deux semaines qu'on est là, c'est normal que t'ai du mal à t'y faire mais ici tu peux sortir plus serein.


Nabil appuya ses yeux dans les miens puis souffla un bon coup histoire de se détendre. Deux de ses doigts vinrent encercler mon annulaire gauche où brillait le diamant qui scellait notre union. Je le gardais encore depuis la demande, ne pouvant pas m'en séparer même si j'allais devoir le retirer bientôt puisque le jour J on allait devoir se les mettre à chacun. Nabil en avait fait refaire de nouveaux même si je lui avais dit que ce n'était pas nécessaire et que ça ne me dérangeait pas de porter encore nos premières alliances. Mais pour lui c'était trop difficile, ça lui rappelait seulement des mauvais souvenirs notamment le jour où j'étais partie alors qu'on devait se marier et toutes les merdes qui se sont enchaînées à cette période. Ces nouvelles bagues marquait le nouveau départ que l'on s'était donné depuis bientôt un an désormais.


n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant