𝗻𝗮𝗯𝗲̈𝗹𝗮 🤍
"on devait tout faire à deux, on a grandit ensemble, on devait tout faire à deux. impossible que la vie nous sépare, on se demande encore pourquoi on s'est menti dans les yeux"
𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞.
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Nabil (2014)
- Oubliez pas de voter avant de lire, ça me motive vraiment à écrire quand je vois ça, bonne lecture 🖤 -
𝐀𝐨𝐮̂𝐭𝟐𝟎𝟏𝟒, 𝐆𝐚𝐠𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞, 𝐈𝐯𝐫𝐲-𝐬𝐮𝐫-𝐬𝐞𝐢𝐧𝐞
N A B I L
— Tu fais quoi ici toi ?!Rugissais-je en avançant dans la pièce.
Hourya se leva surprise et elle et Manuela se regardèrent dans l'incompréhension. Elle s'attendait à tout sauf à me voir ici et maintenant. Sauf que c'était pas mon 'blem à moi ça, elle avait encore moins de justification pour être ici. Pourtant j'avais été très clair avec elle la dernière fois, y'a de ça un an et demi, quand elle était revenu la première fois. Ce soir où j'm'étais pris la tête avec Mira à cause de nos sentiments et où ma mère avait fait son comeback sans prévenir.
F L A S H B A C K
𝐅𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫𝟐𝟎𝟏𝟑, 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐞𝐬
— Tu sais Nabil ... Tu me manques beaucoup. Tarik aussi d'ailleurs. J'avais envie de passer un peu de temps avec vous, ça fait si longtemps.
J'haussais les épaules en grognant, et lui tournais le dos. Je m'adossais contre le poteau central du hall, pour lui faire face à nouveau :
— Tu choisis mal ton moment, Tarik est en taule.
Son visage se décomposait, et ça me fit automatiquement ricaner :
— Tu croyais quoi Hourya ? Sah tu te casse en nous laissant dans la hess, tu croyais qu'on allait faire quoi ? Deux petits gamins qu'on dû faire du sale pour s'en sortir, voilà c'qu'on est devenus. J'te remercie d'ailleurs.
— Tu sais que ça a toujours été compliqué entre ton père et moi ... Je n'ai jamais voulu vous abandonner, je te le répète depuis dix ans Nabil. Les choses se sont compliquées et j'ai dû faire un choix : vous ou moi.
— T'assume donc être égoïste, ça m'étonne pour une fois que tu décide d'assumer quelque chose dans ta vie.
Par réflexe, Hourya laissa tomber son sac à main sur le sol froid du hall. Elle me fixait sans sourciller, alors que je gardais mon air hautain. J'étais plus un gosse maintenant, il était hors de question que je m'excuse pour mes mots; elle méritait d'entendre ça, de toute manière, c'était juste la vérité. Une vérité qui blesse, mais la vérité.
