𝟶𝟿. « 𝐔𝐧 𝐠𝐫𝐨𝐬 𝐛𝐨𝐮𝐬𝐬𝐚𝐡 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬𝐬𝐞. »

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Tarik Andrieu (2014)

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Tarik Andrieu (2014)


« 𝑂𝑛 𝑑𝑖𝑡 𝑟𝑎𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑢̀ 𝑜𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑔𝑛𝑒, 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙'𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 »


𝐅𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟑, 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬


N A B I L


- Nabil ?

Et merde. Il fallait que ce moment arrive, et il fallait que ce soit aujourd'hui. En me retournant, j'aurai pas du tout pensé tomber sur elle. Par réflexe, j'eu un mouvement de recul et fis un pas en arrière. Elle avait n'avait pas changé. Ma bouche s'entrouvrit légèrement, alors que je l'a détaillais de haut-en-bas. Pas de doute, c'était bien elle. Un peu sous état de choque, je reprenais mon sérieux et plongeait mon regard dans le sien. J'essayais de paraître assuré. Elle, se contentait d'esquisser un léger sourire que j'arrivais à percevoir malgré l'obscurité du hall. Automatiquement, la lumière se rallumait.

- Qu'est ce que tu fais là ? Hésitais-je.

Elle s'approcha de moi sans me répondre et agrandissait son sourire. Elle était toujours aussi belle que dans mes souvenirs. Je restais immobile alors qu'elle caressait ma mâchoire, qui se contractait sous son contact. D'un mouvement brusque, j'envoyais valser sa main d'un revers de la mienne. Son sourire disparut quelques secondes, avant qu'elle ne l'arbore à nouveau.

- Tu es beau, t'as encore plus grandis depuis la dernière fois. Ça va trop vite ...

Elle par contre, elle n'avait pas changé du tout.

- Évite de sortir ton beau discours, j'ai passé une sale journée. Dis moi ce que tu veux et on aura plus rien à se dire, crachais-je.

Elle baissa les yeux et resserra un peu plus son foulard autour de son cou.

- Tu sais Nabil ... Tu me manques beaucoup. Tarik aussi d'ailleurs. J'avais envie de passer un peu de temps avec vous, ça fait si longtemps.

J'haussais les épaules en grognant, et lui tournais le dos. Je m'adossais contre le poteau central du hall, pour lui faire face à nouveau :

- Tu choisis mal ton moment, Tarik est en taule.

Son visage se décomposait, et ça me fit automatiquement ricaner :

- Tu croyais quoi Hourya ? Sah tu te casse en nous laissant dans la hess, tu croyais qu'on allait faire quoi ? Deux petits gamins qu'on dû faire du sale pour s'en sortir, voilà c'qu'on est devenus. J'te remercie d'ailleurs.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant