𝟹𝟿. « 𝐅𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐥'𝐜𝐨𝐧 ! »

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« 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑗𝑜𝑢𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑗'𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙'𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 »

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« 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑗𝑜𝑢𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑗'𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙'𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 »



𝐀𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟏𝟖, 𝟑𝐞̀𝐦𝐞 𝐚𝐫𝐫𝐨𝐧𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬




N A B I L



Un zombie. Ouais c'était à peu près ce que j'étais devenu. Je me noyais dans ma défonce et traînait tard le soir complètement khabat dans les rues de Paname, paumé. Un peu comme la première fois que je l'avais perdu. Sauf que cette fois, j'étais vide. Je ressentais même pas de peine, même pas de colère, rien d'autre qu'un vide immense, un vide dans lequel je sombrais.

C'était ça la différence par rapport à la première fois qu'elle était partie. Avant j'étais mal mais malgré tout j'y croyais encore, j'étais persuadé au fond de moi qu'elle reviendrait. Mais pas cette fois. Cette fois je savais que c'était fini pour de bon. J'avais perdu ma moitié pour toujours. Et j'étais juste condamné à errer avec l'autre pauvre moitié, dans cette vie plate jusqu'à mon dernier souffle. Vide et paumé. Comme un zombie.

— Nabil please, t'aurai pu te raser je t'avais demandé de faire un effort pour mes parents !

La voix nasillarde de Lara qui venait de m'agresser à peine au moment où j'avais refermé la porte de l'appartement, me fit directement grogner. En plus de ça, je captais pas pourquoi elle me parlait de ses darons.

— C'est quoi le rapport avec tes vieux ? Demandais-je d'une voix fatiguée en allant directement jusqu'à la terrasse m'allumer ma niaks.

Lara m'arrête dans mon mouvement en me prenant mon briquet des mains et se posta juste devant moi les bras croisés.

— Rends moi mon feu, commence pas, soufflais-je exaspéré d'avance.

Not now, je veux pas que mes parents te voient dans cet état, grommelait-elle en arrangeant mes cheveux.


Je la dévisageais dans l'incompréhension, un peu choqué.

— Tes darons sont là ?

Are you serious ?! T'as oublié ?

— Oublié quoi Lara ? Tu m'as jamais dit qu'ils venaient.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant