𝟸𝟽. « 𝐋𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐨𝐮 𝐫𝐢𝐞𝐧. »

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- Oubliez pas de voter avant de lire, ça me motive vraiment à écrire quand je vois ça, bonne lecture 🖤 -

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𝐌𝐚𝐢 𝟐𝟎𝟏𝟓, 𝐆𝐚𝐠𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞, 𝐈𝐯𝐫𝐲-𝐬𝐮𝐫-𝐬𝐞𝐢𝐧𝐞

M I R A

— KHEY KHEY KHEY, J'ENTENDS CETTE TOUTE PETITE VOIX ME DIRE KHEY KHEY KHEY, FAUT DU BIFF DANS TES CHE-PO !

Je m'égosillais en chantant, ou plutôt en hurlant, au dessus de la voix de Tarik sur le son « La petite voix » des deux frères qui émanait de mon poste de radio, tout en pliant mes vêtements sur le canapé pour les ranger dans ma valise.

— PRENDS DES RISQUES, FAUT DES EUROOOOS !

Leur EP était sorti en Mars, et j'écoutais en boucle tous les sons que je connaissais déjà par cœur. Le projet portait tout naturellement le nom d'une expression qu'on connaissais tous dans la bande « Que la famille ». Tarik et Nabil avaient énormément travaillé sur ce premier projet, jusqu'à en faire des nuits blanches au studio. Malgré le fait que j'apprécie chaque son à sa juste valeur, mes trois préférés restaient La petite voix, J'comprends pas et Simba. Ces trois sons avaient d'ailleurs été clippés. Mais là, les garçons étaient déjà en préparation de leur prochain projet. Et cette fois-ci, c'était encore plus sérieux. Ils avaient décidé de sortir un album. Un véritable album. Même si le nom n'avait pas encore été trouvé, ils comptaient le sortir à la rentrée de cette année 2015. Les deux frères n'avaient même pas pris le temps de faire de pause dans leur travail, bossant encore plus intensément que sur le premier. Quelques sons étaient déjà prêts, et on partait justement demain en Italie pour clipper le premier single. Le monde ou rien.

— Y'A QUE CES BRAS QUI POURRONT M'APAISER, QLF QUAND ILS VONT MAL J'SUIS BLÉSSÉ !

C'était au tour du son préféré de mon copain de passer et je m'amusais toute seule chez moi à imiter sa voix en rappant comme lui. Dans ce son, Nabil s'était beaucoup livré et il parlait de sa vie, en plaçant une petite phrase pour moi qui était celle que je venais de chanter justement. Mais il parlait aussi de sa relation avec sa mère « Pas besoin des bras d'une femme, j'connais pas ceux de ma mère ». Car au moment où il avait écrit son couplet, il était encore empli de haine pour sa génitrice. Mais ça c'était avant. Depuis, le temps était passé beaucoup de choses avaient évoluées. Dans le bon sens.

En parlant de Nabil, je décidais de lui passer un coup de fil pour voir où il en était dans la préparation de sa propre valise. C'était la deuxième fois qu'on allait voyager ensemble à l'étranger, et la deuxième fois que l'on manquait cruellement d'organisation tous les deux. D'ailleurs, je commençais à rouspéter dans mon coin en voyant que je n'avançais pas réellement dans ma tâche, puisque la pile de vêtements étaient largement plus haute sur mon canapé que dans ma valise. Je soupirais en décidant de lâcher l'affaire quelques minutes, baissais le son de la musique et m'écroulais dans le canapé en appelant Nab'. Très rapidement, il décrocha.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant