𝟶𝟸. « 𝐅𝐚𝐮𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐭𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞̀𝐠𝐞𝐬, 𝐭𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐬 ? »

11.7K 422 278
                                    

Nabil Andrieu (1996)

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Nabil Andrieu (1996)


« 𝐽'𝑎𝑖 𝑝𝑒𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚𝑜𝑖,
𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑖 »


𝐇𝐢𝐯𝐞𝐫 𝟏𝟗𝟗𝟔, 𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬 (𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐞𝐬), 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞

M I R A

Maman m'avait acheté des nouvelles moufles toutes bleues foncées. J'étais trop heureuse qu'il ai enfin neigé aujourd'hui, parce que j'allais enfin pouvoir aller jouer dans la cour de l'immeuble avec. J'allais chercher mon manteau dans le salon pour demander à Maman de me le mettre. Il était accordé avec mes nouvelles moufles : tout bleu foncé. C'était ma couleur préférée ! Je revenais dans la cuisine pour que Maman me mette mon manteau parce qu'elle savait toujours bien le fermer jusqu'au bout.

- Mamá ! Criais-je en l'enlaçant de mes petits bras.

- Doucement cariño, répondit-elle en m'embrassant. Je vais t'habiller, ne bouge pas.

Je l'écoutais en l'a laissant rabattre mon bonnet sur ma tête et attacher mon manteau. Elle passa une écharpe autour de mon coup et déposa un baiser sur mon petit nez. On se regardait en souriant avant qu'elle ne commence à me faire pleins de guilis sur le ventre. Elle plissait les yeux sous mes éclats de rires alors que j'essayais de me débattre. Ma maman c'était la plus belle. Malgré que je remarquais qu'elle avait pris des cernes à cause de la fatigue de son travail, elle restait toujours la plus belle. Elle me donna une petite tape sur les fesses pour m'indiquer que je pouvais aller jouer dehors.

- Bisous mama, te quiero, dis-je en l'embrassant une dernière fois.

- Te quiero mucho mucho mucho mi amor, me répondit-elle en me tendant sa joue.

Après quoi, elle se releva pour mettre des chaussures. Sans me retourner je me précipitais hors de l'appartement pour courir prendre les escaliers. J'allais pas rester longtemps pour pas que maman ne s'inquiète trop avant qu'elle parte travailler pour son boulot du soir. Elle ne m'avait jamais dis ce qu'elle faisait mais elle m'avait toujours dit que c'était pour « me protéger ».

En sortant, je me jetais dans la neige épaisse et commençais à en rassembler suffisamment pour faire un gros bonhomme de neige. J'avais parié avec Taktak que j'arriverai à en faire un plus gros que lui. Il m'avait pas cru et c'est justement pour ça qu'il fallait que je lui prouve le contraire. Après quelques minutes à commencer mon bonhomme, je vis arriver au loin dans le brouillard un petit garçon. Si ça se trouve c'était un de mes copains. J'attendais qu'il se rapproche mais j'étais déçue en voyant que c'était Jules. Celui-là je le détestait. Il voulait toujours jouer avec moi au lieu de jouer avec les grands. Il avait 10 ans en plus et moi 6. Il faisait trop son intéressant et il aimait trop crâner avec ses manières. Je faisait semblant de pas l'avoir vu pour qu'il me laisse tranquille sauf qu'il m'appela :

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant