𝟹𝟸. « 𝑃𝑎𝑟𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑚𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟. »

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« 𝑂𝑛 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝘩𝑖𝑟𝑒, 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑟𝑢𝑖𝑡

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« 𝑂𝑛 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝘩𝑖𝑟𝑒, 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑟𝑢𝑖𝑡. »


𝐃𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟔, 𝟑𝐞̀𝐦𝐞 𝐚𝐫𝐫𝐨𝐧𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬


M I R A


Je me mariais officiellement dans deux jours.

Et aujourd'hui, c'était sûrement la journée la plus bizarre pour moi. Au travail, tout le monde me regardais bizarrement. Certains semblaient envieux, jaloux, et d'autres inquiets. En fait, je ne les calculais pas jusqu'à l'après-midi. Parce que j'avais surprit à ce moment, dans les couloirs certains de mes associés en train chuchoter et ils étaient en train de parler de moi. De ce que j'avais réussi à comprendre, c'était qu'apparemment le président de la société prévoyait d'embaucher quelqu'un à ma place au siège. Ils semblaient penser que j'allais apparement quitter l'entreprise pour exercer à l'étranger, et que par conséquent, une autre personne allait me remplacer ici en France.

Entendre ça, ça m'avais vraiment perturbée, parce que je ne comprenais pas d'où ils sortaient cette information. Personne ne m'avais jamais parlé de mutation donc j'en avais conclu que c'était simplement des rumeurs. Après cette étrange journée, j'étais maintenant dans ma voiture sur le chemin du retour. Enfin plutôt sur le chemin en direction de Corbeil pour aller chercher Nabil. J'étais dans sa Audi en train de rouler en direction des Tarterêts, puisqu'il me laissait sa voiture, voulant éviter de se rendre à la cité avec son véhicule pour ne pas attirer les regards. J'arrivais donc sur le parking assez énervée à cause de ma journée, et surtout à cause de lui.

Parce qu'il passait maintenant ses journées là-bas. Il dormait jusque tard le matin dans le lit, ensuite dans l'après-midi il se rendait au Zoo et y restait jusqu'au milieu de la nuit. Ce qui fait que je ne le voyais quasiment jamais. Comme si il s'arrangeait pour ne pas me croiser. Alors on pouvait excuser ça par son appréhension de se marier, ce que je comprenais au fond, mais là je n'arrivais quasiment plus à communiquer avec lui. Même Tarik avait du mal à le voir, car il avait complètement arrêté d'aller au studio. Comme si il fuyait tout. Sauf que ce petit manège durait depuis presque un mois et qu'il était temps que l'on discute une bonne fois pour toute pour régler cette histoire. Surtout que le mariage approchait à grand pas.

Toujours dans ma voiture, je décidais donc de l'appeler pour lui dire que je venais le chercher. Comme ce n'était pas prévu, je savais déjà vu son attitude désagréable du moment qu'il allait râler en me rejoignant. Mais il ne décrocha pas à son téléphone.

— Jóder, m'impatientais-je.

Je claquais alors la portière et me dirigeais déterminée vers la tour vingt-sept. Le froid glacial de ce mois de décembre me fit frissonner. En regardant autour de moi, je constatais qu'il n'y avait pas de trace de Lucas, Nader ou d'autre garçon qui aurait pu être avec Nabil. Seulement des ados qui vendaient en bas et dans le hall que je saluais poliment, et des petits qui s'amusaient avec des cadis volés. Arrivée à l'ascenseur, je soupirais en voyant qu'il était encore en panne. Certaines choses ne changeaient pas. Je passais donc par les escaliers et rejoignais dans la foulée le premier étage, avant de toquer à la porte douze.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant