𝟻𝟿. « 𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐞́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬. »

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« 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑒 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑚𝑜𝑖, 𝑗𝑒 𝑚𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑎̀ 𝑑𝑜𝑠 »

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« 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑒 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑚𝑜𝑖, 𝑗𝑒 𝑚𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑎̀ 𝑑𝑜𝑠 »








𝐀𝐨𝐮̂𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟎, 𝐁𝐮𝐞𝐧𝐨𝐬 𝐀𝐢𝐫𝐞𝐬, 𝐀𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞








M I R A




Le cortège de nos voitures prenait quasiment toute la place sur l'Avenida General Paz, l'autoroute centrale de la capitale. J'étais en train de m'aérer comme je pouvais à cause de la chaleur en ce jour écrasant, par l'air s'infiltrant par la décapotable et qui envoyait valser nos cheveux. Nabil conduisait en ne cessant de me lancer des regards inquiets. Il était plus que stressé, mais moi ça allait. J'avais perdu les eaux juste après que l'ont se soit officiellement mariés, je n'avais pas mal pour le moment, j'étais sereine. Je rouvrais mes paupières pour regarder derrière moi, le long ruban accroché à l'arrière de la voiture s'envolait avec la vitesse, et à travers je souriais à la voiture qui nous suivait de près, celle de Tarik où se trouvait aussi mon frère, ma mère, Nour et Assad. Ils n'arrêtaient pas de klaxonner et les autres véhicules derrière avec tous les invités faisaient de même.

Nabil les regarda une seconde dans le rétroviseur avant de lui même klaxonner, les véhicules autour de nous nous imitèrent en nous applaudissant. Il dévia un instant ses yeux de la route pour se pencher vers moi, souriant de toutes ses dents. Il était magnifique en toute objectivité. Ses boucles humides étaient relâchés et le barbier avait taillé sa barbe à la perfection, son costume bleu nuit lui allait à ravir et le serrait juste assez pour mettre en valeur sa musculature qu'il soignait de plus en plus, sa chemise à col ouvert laissant entrevoir le début de son pectoral où trônait notre collier. Je mordais mes lèvres m'empêchant de me jeter sur les siennes, en lui rendant son sourire. Ses yeux comme les miens brillaient d'un truc magique, la magie de cette journée. Il reposa l'une de ses mains sur le cuir du volant et l'autre dans la mienne. Ma robe que m'avais trouvé Tarik au dernier moment m'allait parfaitement aussi, malgré mon ventre tellement imposant qui m'empêchais de voir mes escarpins. Mais je m'en fichais, tout ce qui comptait était mes proches autour de moi, mon mari à ma gauche et nos enfants dont j'allais accoucher bientôt.


— On est arrivé, dit-il en se garant sur le parking de l'hôpital.


À peine arrivés en Argentine il y a donc une semaine, on avait directement cherché à voir où se trouvait un hôpital français. Je maîtrisais l'espagnol et Nabil aussi plus ou moins, mais pour comprendre le jargon médicale c'était plus confortable que tout le monde puisse s'entendre. Toutes les autres voitures se garèrent aussi, Tarik et mon frère avec l'aide de ma mère posèrent Nour et Assad dans leurs poussettes pour nous rejoindre. Ensuite, René, Sarah, Yanis et Thalia puis tous les autres firent de même. On rentrait à une vingtaine dans le hall de l'hôpital privé, les gens nous regardait avec de gros yeux.


n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant