𝗻𝗮𝗯𝗲̈𝗹𝗮 🤍
"on devait tout faire à deux, on a grandit ensemble, on devait tout faire à deux. impossible que la vie nous sépare, on se demande encore pourquoi on s'est menti dans les yeux"
𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞.
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Les deux brunes se retournèrent instantanément vers moi. Amira était concentrée sur le cours, pendant que Kenza s'était laissé endormir dans ses bras. Depuis plusieurs semaines maintenant, on s'étaient rapprochées pour former un trio. On s'étaient rapidement rendus compte qu'on avaient beaucoup en commun. Amira était assez calme, mais tout comme moi, elle pouvait sortir les griffes à la moindre embrouille. La vénézuélienne s'amusait à dire qu'elle était ma « jumelle » parce que nos traits de visages étaient parfois similaires. Seulement, la brune était un peu plus grande et ronde que moi. Kenza elle, pouvait être la plus imprévisible de nous toutes. Parfois d'une humeur tellement excessive qu'elle se lançait dans des projets sans queue ni tête, en nous entraînant dedans. Mais elle pouvait aussi être totalement l'inverse, et avoir tout le temps la flemme, se montrant alors insociable et froide. Les deux copines avaient beaucoup de caractère et me ressemblaient sur plusieurs points. On avait pris l'habitude de squatter un parc pas loin de la FAC après les cours, pour manger un bout et se raconter nos vies. Dans toute ma vie, j'avais rarement eu des amies filles, mais nous trois, on étaient devenues inséparables.
- Qu'est-ce que t'as Mi' ? Me questionnait Amira.
- Je vais organiser une soirée chez moi samedi soir,répondis-je les yeux brillants.
C'était bientôt la fin de l'année, on avaient passé nos partiels et on avait eu notre année haut la main. Bientôt diplômée, il était temps de fêter un peu ça.
- Oh je t'aime,dit Kenza en se relevant brusquement.
J'avais décidé de faire ça chez moi et en petit comité. Avec seulement mes potes.
- Ta mère sera pas là j'imagine ?
- Non mais je vais quand même la prévenir, je suis pas inconsciente Kenz'.
Mes deux amies se lancèrent un regard plus que complice, alors que je ne comprenais pas. Amira, qui avait complètement lâché son stylo, me fis face avec un petit sourire malicieux :
