𝟺𝟸. « 𝐋𝐀 𝐏𝐔𝐓𝐀𝐈𝐍 𝐃𝐄 𝐕𝐄́𝐑𝐈𝐓𝐄́ ! »

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« 𝑅𝑒𝑚𝑏𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑠 "𝑠𝑜𝑟𝑟𝑦", 𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑠'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑖𝑠 »

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« 𝑅𝑒𝑚𝑏𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑠 "𝑠𝑜𝑟𝑟𝑦", 𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑠'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑖𝑠 »



𝐎𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟖, 𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥



M I R A


— Muchas gracias Marine.

Après avoir remercié ma styliste au téléphone pour le chèque, je raccrochais tout en sortant de ma voiture afin de me diriger comme prévu chez la famille Andrieu. J'étais partie à la banque pour faire encaisser mon premier gros chèque. J'avais signé mon contrat chez Margiela il y a deux semaines et mes premiers shootings pour devenir l'égérie de leur nouvelle collection de l'Hiver s'étaient très bien passé. Si tout ce continuait à se passer bien, j'envisageais déjà de quitter l'appartement d'Amira et Tarik pour me prendre un petit studio. Je retrouvais enfin un travail bien payé, entourée de gens très sympathiques et ce job, pour une fois, me plaisait vraiment. Et puis surtout, ça me permettais d'avoir autre chose en tête que Nabil et sa fille. D'avoir un échappatoire, un souffle d'air frais. Et c'est tout ce dont j'avais besoin.

En attendant, j'avais prévu de passer chez les Andrieu aujourd'hui. Je ne les avais pas prévenu donc ma visite allait être une petite surprise mais ça devait faire deux semaines que je n'étais pas allée les voir et ils me manquaient. En arrivant devant la tour vingt-sept, je fus surprise d'y voir une poussette. Je passais devant en vérifiant qu'elle était bien vide mais à ma grande surprise, un bébé était dedans. C'était une petite fille qui me souriait. Je lui souriais en retour et regardais dans les environs pour essayer de comprendre où pouvaient être les parents irresponsables de cette pauvre petite, pour l'avoir laissée en bas d'une tour toute seule. Mais il n'y avait personne autour de nous. Je prenais alors la poussette en main en me penchant au dessus d'elle.

— Bah alors àngelita, où sont passé ton Papa et ta Maman ?

— Qu'est ce que tu veux à ma fille ?!

Je me retournais brusquement vers une voix aiguë que je reconnais bien. Lara revenait en trottinant vers la poussette, sa cigarette dans la main et son portable dans l'autre. Je reposais ensuite mes yeux sur la petite fille en comprenant. Si ce bébé était « sa fille », cela signifiait qu'elle était aussi de Nabil. Lara revenait bien vite et jetais sa clope sur le goudron et m'arrachais la poussette des mains. Je ne ripostais pas, en restant figée, profondément déséquilibrée par ce que je réalisais. J'eus l'impression pendant quelques secondes que mes jambes allaient me lâcher, d'autant plus que je portais une paire de talons hauts. Je me posais des tas de questions.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant