𝗻𝗮𝗯𝗲̈𝗹𝗮 🤍
"on devait tout faire à deux, on a grandit ensemble, on devait tout faire à deux. impossible que la vie nous sépare, on se demande encore pourquoi on s'est menti dans les yeux"
𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞.
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« 𝑔𝑜𝑜𝑑𝑏𝑦𝑒 𝑡𝑜 𝑡𝘩𝑒 𝑔𝑜𝑜𝑑𝑔𝑖𝑟𝑙 »
𝐌𝐚𝐫𝐬𝟐𝟎𝟏𝟗, 𝐒𝐢𝐞̀𝐠𝐞𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐌𝐢𝐫𝐚𝐞, 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬𝐗𝐕𝐈
M I R A
— Mi' téma cette lettre, ça vient d'où ? Me demandait Amira en fronçant ses sourcils.
— Nada, soufflais-je en saisissant la lettre, encore un chèque de Nabil.
Comme tous les cinq précédents qu'il avait fait envoyer dans les nouveaux locaux de ma marque, je posais le chèque et son enveloppe dans un vase sur mon bureau.
— rires C'est sérieux alors ? Tarik m'avais dis qu'il voulait absolument se rattraper auprès de toi, mais je pensais pas qu'il achèterai ton pardon avec de l'argent.
— Je crois qu'il a enfin compris que je ne voulais plus qu'il s'approche de moi. Il sait aussi que j'ai besoin d'argent pour lancer ma marque, alors c'est en quelque sorte la seule solution qu'il a trouvé.
Ça ne partait pas d'une mauvaise intention mais ça donnait surtout l'impression qu'il m'achetait. La dernière fois qu'on s'était vu c'est-à-dire lorsqu'il m'avais suivi à mon rendez-vous avec Elijah, je lui avait bien fait comprendre qu'il devait tirer un trait pour de bon sur nous. Ça faisait donc presque deux mois que l'on ne s'était pas croisé et cette distance avec lui m'avais permis de prendre plus de recul. Je pensais beaucoup moins à nous qu'avant et mon travail prenait tellement de place dans ma vie que je ne souffrais plus vraiment de mes sentiment confus pour lui. Je passais enfin à autre chose et ça me faisait le plus grand bien.
— Tu vas en faire quoi alors ?
— Je vais lui renvoyer, ça serait illogique de ma part d'accepter son argent quand même. Et puis six chèques de trente mille euros c'est complètement dérisoire, soufflais-je.
— Ah ouais quand même ! Cent quatre-vingt euros.
Je lui répondais par un petit hochement de tête en allant m'asseoir sur mon fauteuil de cuir blanc. Mon téléphone se mit à sonner à ce moment là. En voyant de qui venait l'appel, je raccrochais en décidant que je le rappellerai plus tard.
— Naan, me dit pas que c'est qui je crois ?! S'exclamait Amira.
