𝗻𝗮𝗯𝗲̈𝗹𝗮 🤍
"on devait tout faire à deux, on a grandit ensemble, on devait tout faire à deux. impossible que la vie nous sépare, on se demande encore pourquoi on s'est menti dans les yeux"
𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞.
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« 𝐿𝑎 𝑝𝑎𝑖𝑥 𝑜𝑛 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒́𝑓𝑒̀𝑟𝑒, 𝑜𝑛 𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑙𝑎 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒 »
𝐍𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝟐𝟎𝟏𝟗, 𝟑𝐞̀𝐦𝐞𝐚𝐫𝐫𝐨𝐧𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬
M I R A
— Mmh ... Nab' att ... Attends je ...
Il n'avais visiblement rien à foutre de ce que je disais donc je repoussais à contre cœur son visage qui était enfouit dans mon cou, pour prendre mon téléphone qui n'arrêtait pas de vibrer et répondre à mon appel. Nabil laissa échapper un grognement et se décala. Mon dos contre la porte pendant que ses mains tenaient encore mes hanches, on venait de rentrer chez lui et la lumière n'étais même pas encore allumée qu'on s'était jeté l'un sur l'autre.
— Al ... Allô ?
Je n'avais même pas pris le temps de regarder qui m'appelait, mais il était minuit passé et c'était étonnant. Je mordais fermement mes lèvres, paupières closes en sentant Nabil me caresser sous le tee-shirt.
— Mira, dis moi que t'es pas occupée là.
Je reconnaissais la voix de mon meilleur ami mais restais surtout déconcentrée par la langue de mon copain qui tout en passant la pulpe de ses doigts sur mes seins, remontait lentement sa langue dans mon cou en y traçant une ligne droite. Je retenais un gémissement.
— Hum un peu ... Pourquoi ?
— Bah abandonne, j'suis en bas de chez oit là en voiture, monte.
Mes sourcils se froncèrent lorsque je réalisais ce que Tarik me disait et Nabil me voyant grimacer, se décala et fit la même tête que moi en m'interrogeant du regard. Mes yeux s'arrondissèrent et Nabil commençait encore plus à s'inquiéter. Le temps de cinq secondes, je mettais mon portable en mode « muet » pour pouvoir lui expliquer.
— C'est ton frère, il me dit qu'il est en bas de chez moi et que je dois le rejoindre mierda !
Ma panique se transmit directement à Nabil.
— Oh la D, répondit-il rapidement, invente un truc dis t'es chez ta daronne wesh !
Je remettais directement le mode normal pour pouvoir répondre à Tarik.
— Ah non mais je peux pas là je suis chez ma mère désolée ...
— Wesh mens pas igo j'suis allée faire les courses pour ta mère y'a une heure elle était avec la mienne, ricana-t-il, eh je sais que tu bosse demain mais j'ai vraiment besoin de toi là. Viens.
