𝟻𝟹. « 𝐄́𝐜𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐭𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫. »

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« 𝑀𝑖 𝑎𝑚𝑜𝑟, 𝑗𝑒 𝑓𝑒𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑'𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 »

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« 𝑀𝑖 𝑎𝑚𝑜𝑟,
𝑗𝑒 𝑓𝑒𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑'𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 »





𝐎𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟗, 𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬, 𝐄́𝐭𝐚𝐭𝐬-𝐔𝐧𝐢𝐬







N A B I L





— On a qu'à commencer par Santa Monica, j'ai envie de tenter le surf on galère trop à Venice Beatch.


Nader hocha la tête en même temps qu'il tassait son joint sur la table basse. J'me levais en m'étirant face à la véranda, le soleil tapait trop fort aujourd'hui mais c'était le bon moment pour sortir. Depuis notre arrivée à LA y'a trois jours, on était quasiment pas sorti en journée parce que le jet-lag nous décalait complètement. On trainait juste dans les street de nuit mais hier on avait enfin décidé de se recaler aux horaires du pays si on voulait profiter au maximum avant de rentrer sur Paname. J'étais venu ici exprès pour me changer les idées, me tailler et oublier Mira pour de bon. Fin pas elle miskina, mais me sentiments amoureux pour elle. J'étais déjà vraiment sur la bonne voie parce que je pensais plus forcément à elle tout le temps. Et puis j'savais très bien que j'étais motivé, et quand on veut bah on peut.


— J'vais mettre un t-shirt et on nashave c'est bon ma chebi ?

rires Vas-y moi je suis prêt t'façon, répondit-il en allumant son pers'.

— Oublie pas d'mettre les canettes d'Ice Tea dans le sac s'teuplaît.

— Ouais et j'vais emmener lui aussi, dit-il en brandissant une figurine devant ma face, il veut surfer aussi.


Je le regardais de travers.

— Encore avec ton Petit Nuage là ?

— Ouais mec, j'vais nul part sans lui maintenant, je lui ait même créer un compte instagram.


J'rigolais en me foutant de sa gueule. « Petit Nuage » c'était une figurine d'un amérindien qu'on avait acheté avant-hier soir dans une boutique à souvenirs en étant complètement foncedés. De base c'était le délire d'une nuit mais depuis Nader forçait un peu avec.


— Vas-y bouffon fais ce que tu veux, riais-je en montant pour m'habiller.


À la base je comptais partir avec Tarik, depuis sa rupture avec Amira il était au bout du rouleau. Mais il avait toujours pas son Visa pour les States, et Nader était le seul galérien qui était dispo. Comme il était facile à vivre, j'lui avait payé son billet et loué une maison pour deux semaines à peu près.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant