𝟻𝟼. « 𝐓'𝐞𝐬 𝐨𝐛𝐞̀𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐬𝐢𝐧𝐞. »

8.2K 283 559
                                    

« 𝑆𝑖 𝑆𝑖𝑚𝑏𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑜𝑖,𝐿𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑖 𝑡'𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒𝑟 𝑎𝑢 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑖𝑛𝑒 »

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.








« 𝑆𝑖 𝑆𝑖𝑚𝑏𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑜𝑖,
𝐿𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑖 𝑡'𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒𝑟 𝑎𝑢 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑖𝑛𝑒 »







𝐉𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟎, 𝟑𝐞̀𝐦𝐞 𝐚𝐫𝐫𝐨𝐧𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬







M I R A






La porte claqua fortement ce qui me fit sursauter depuis mon demi-sommeil sur le canapé du salon. Je me redressais en grimaçant légèrement, directement Cheetah me sauta sur les cuisses en heurtant mon ventre ce qui me fit un peu mal.


— Cheetah, le corrigea Nabil d'une voix assez grave et autoritaire pour que mon chien s'en aille, tu veux tuer ton petit reuf ou quoi ?


Je riais en l'entendant déjà attribuer un sexe au petit être-vivant qui sommeillais en moi. Monsieur apparut dans le salon à ce moment. Je le détaillais avec un grand sourire, il avait son chignon habituel, un sweat à capuche noir et un jean basique mais ça lui allait bien. Il portait des sacs de courses et les posa sur la table basse juste avant de se pencher avec prudence au dessus de moi pour embrasser mon front délicatement. Il se baissa ensuite sur mon ventre déjà un peu bombé, et avec un large sourire se mit à y enfoncer son visage comme s'il le dévorait tout en y laissant aussi pleins de bisous. Il se redressa pour me déposer un dernier bisou rapide sur les lèvres tout en me fixant.


— Tu dormais ?

— À moitié, lui répondais-je en louchant sur sa bouche, tu m'as ramené mon Ice Tea ?

— Non mieux, dit-il en commençant à aller fouiller dans un des sacs.


Je commençait à bouder en étant frustrée de ce « non ». Je rêvais vraiment d'un Ice Tea là tout de suite et je lui avais bien dit. J'étais quand même curieuse de voir ce qu'il avait pu trouver de mieux même si je doutais déjà de ce qui pouvait surpasser ma boisson préférée. Surtout que c'était la sienne aussi. Je croyais halluciner lorsqu'il prit à pleine main un pack d'eau et qu'il en sortit une bouteille d'un litre qu'il lança juste à côté de moi. Je regardais la bouteille la bouche grande ouverte puis dirigeait mon regard noir dans celui de Nabil. Ce connard se mit à ricaner fier de lui.


— Ça te fais rire en plus ? Je te demande un Ice Tea tu me ramène de la flotte toute fade, seriamente Nab ?

— Si tu veux que ton rein guérisse plus vite tu dois boire de l'eau, pas un Ice Tea ma gueule.

— L'Ice Tea c'est de l'eau à la base hein ...

— Mira.


Je soupirais en regardant la bouteille avec dégoût et déception. Le pire c'est qu'il exagérait, puisque j'étais pas en train de risquer ma vie. Je n'avais pas de cancer, ni de tumeur, comme le croyaient bêtement les médecins au début ce qui avaient inquiété inutilement tous mes proches. C'était principalement mes contractions prématurées qui m'avais fait un mal de chien à tel point que j'avais perdu connaissance. Mais il était aussi vrai que mon rein droit était touché. Lorsque j'avais appris que j'étais enceinte dans un premier temps à l'ecographie, je ne savais pas encore si mes reins étaient affectés ou non puisque c'est les deux autres radios que j'ai effectuées par la suite qui nous ont révélé la vérité. Et la vérité était que celui de droite était donc un peu fragilisé, mais rien de grave. Le fœtus dans mon ventre en revanche, m'avais provoqué des contractions inhabituelles selon les médecins, des douleurs qu'on retrouve seulement à partir de plusieurs semaines de grossesses. Le médecin m'avais prévenu que celle-ci allait être compliquée, si après deux semaines de grossesse seulement, je m'étais évanouie en finissant même a l'hôpital.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant