𝟻𝟸. « 𝐉𝐞 𝐭'𝐚𝐢𝐦𝐞 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞. »

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« 𝐸𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑠𝑖 𝑡𝑢 𝑚'𝑎𝑖𝑚𝑒, 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑗'𝑡'𝑒𝑛 𝑣𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑙𝑎̀ 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑗'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛

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« 𝐸𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑠𝑖 𝑡𝑢 𝑚'𝑎𝑖𝑚𝑒, 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑗'𝑡'𝑒𝑛 𝑣𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑙𝑎̀ 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑗'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛 ... »




𝐒𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟗, 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬 𝐕






M I R A




— T'es prête ?

Je prenais une longue inspiration, fermant mes paupières pour me retrouver seule avec moi même le temps de trois secondes malgré la foule face à moi, puis les rouvraient en souriant à Kenza.

— Prête.

Ma paire de ciseaux en mains, j'appuyais d'un coup dessus pour cisailler en deux parties le ruban rouge qui s'écroula au sol. Directement, des cris et des applaudissements jaillissèrent. Et voilà, je venais enfin d'inaugurer ma maison de couture. Pendant que quelques photographes me prenaient en photo, je souriais de toutes mes dents en ne pouvant décoller mes yeux de la façade extérieure de l'immeuble parisien. Cet immeuble qui était désormais complètement mien. Les travaux avaient été durs, longs et les démarches très compliquées, sans parler de l'argent que j'avais dû investir, mais je l'avais fait. Mon rêve de toujours se trouvais devant moi. J'étais tellement fière.

— Miraëla Miraëla ! M'interpellais un journaliste entre les bruits de foule, qu'est-ce que vous ressentez après avoir enfin inauguré votre maison de couture ?

— Une immense fierté, envers moi mais aussi ma collaboratrice Kenza El Tayeb, mes couturiers ainsi que Marine Serre et Sam Haas son assistant qui ont été les premiers à me faire confiance, répondais-je en leur souriant tour à tour, et évidemment le plus important, reprenais-je en regardant en même temps Amira tenant son fils, Lucas, Omar, Samia, Chayma, Karim, Samy, ma mère, mon frère et sa fille au devant de la foule, ma famille sans qui je ne serais rien.

— Que la famille, ajouta Kenza en s'incrustant dans le champs de la caméra qui était pointée sur moi ce qui me fit rire.

D'autres journalistes profitèrent de cet instant pour essayer d'avoir mon attention à leur tour, sauf que je les ignoraient poliment après avoir annoncé à tous les invités qu'ils pouvaient désormais rentrer pour le buffet et la grande réception organisée. En plus de mes proches, les invités, étaient composés essentiellement de stylistes, comme Virgil Abloh qui m'avais toujours soutenu, journalistes de mode, photographes, influenceurs et quelques stars, mais il y avait également quelques uns de mes amis mannequins que j'avais pu rencontrer entre Paris et New-york durant mes années chez Margiela et auprès de Marine Serre. Je les avaient tous reçus comme des rois et reines, tenant à créer un buffet varié pour tous les goûts, leur imposant seulement un dress-code : le bleu nuit, ma couleur favorite. En maîtresse des événements, j'avais sans prétention aussi bien géré ma fête d'inauguration que le mariage de mes deux meilleurs amis il y a deux ans.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant