𝟺𝟹. « 𝐁𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐝'𝐚𝐢𝐫. »

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« 𝐽'𝑎𝑖 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒́ 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠, 𝑐𝑟𝑜𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑎𝑖𝑔𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑙𝑎̀-𝑏𝑎𝑠 »

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« 𝐽'𝑎𝑖 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒́ 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠, 𝑐𝑟𝑜𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑎𝑖𝑔𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑙𝑎̀-𝑏𝑎𝑠 »



𝐍𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟖, 𝐔𝐛𝐮𝐝, 𝐁𝐚𝐥𝐢 (𝐈𝐧𝐝𝐨𝐧𝐞́𝐬𝐢𝐞)




N A B I L


Le goût sucré du jus d'mangue dans ma gorge me fit ouvrir les yeux, c'était trop bon. J'me redressais de mon transat en faisant signe de main à la serveuse de m'en resservir un verre. Ça se voyait qu'elle m'avais reconnu, vu le sourire qu'elle tapait depuis notre arrivée à l'hôtel y'a deux jours avec mon reuf. Elle contourna le bar pour récupérer mon verre vide et repartait pour le remplir. J'en profitais pour bien téma son boule bombé dans son bikini jaune qui faisait ressortir la couleur de sa peau noire et ses formes. J'les aimais toujours comme ça, bonnes et bien slimes comme OCB.

— T'es en chien toi, ricanait Tarik.

Allongé sur le transat à ma droite, il m'avais cramé à chouf la meuf comme un clebs.

— Mmh, j'ai envie d'ken.

— Même moi, confia-t-il.

— Miskine tu vas d'voir attendre parce que ta go elle est restée au Zoo toi.

— Tekass, j'ai mit des chaînes autour de mes couilles, j'vais pas faire le con.

La petite renoi revenait avec mon jus de mangue en me glissant discrètement de me régaler. J'avais plutôt envie d'me régaler avec ses lèvres du coup. Je prenais le verre de ses mains en baissant mes lunettes sur le bas de mon zen pour lui faire un p'tit clin d'œil. Comme prévu, elle parut grave intimidée. En général et sans m'vanter, toutes les femmes que j'avais regardé comme ça, surtout les groupies, réagissaient comme elle. Juste après je faisais le mec blasé pendant qu'elle repartait derrière son comptoir.

— Elle parle français, informais-je à Tarik, elle nous a reconnu aussi.

— Et ?

— Et ce soir j'la baise.

Il se leva et se mit à rire en me lançant sa serviette sur le ventre. Tarik alla s'asseoir au bord de la piscine en continuant à rire.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant