𝟻𝟽. « 𝐕𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐨𝐧 𝐬'𝐭𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞. »

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« 𝐽'𝑎𝑖 𝑑𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑁𝑎𝑙𝑎 : 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑜𝑛 𝑠'𝑒𝑛𝑓𝑢𝑖𝑡 »

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« 𝐽'𝑎𝑖 𝑑𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑁𝑎𝑙𝑎 : 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑜𝑛 𝑠'𝑒𝑛𝑓𝑢𝑖𝑡 »






𝐌𝐚𝐫𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟎, 𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥







N A B I L







— C'est bon j'crois qu'il va parler !


Lucas monta alors le son de la télé et on s'taisait tous pour mieux écouter. La grosse tête du président apparut à l'écran.


— Belek avec le son, Assad dort, lui rappela Tarik.


Notre cousin baissa alors d'un cran le volume, on était tous concentré sur ce que disait Manu. Depuis ce virus de mes couilles là, y'avait une rumeur comme quoi on allait plus pouvoir sortir de chez nous mais c'était pas encore sûr. La moitié des gars pensaient qu'on allait être confiné chez nous et l'autre, dont moi, pensait que c'était impossible. On avait lancé les paris. Si c'était faux, la première moitié devait payer cinquante eu' chacun à la deuxième, mais si c'était vrai, la deuxième moitié dont j'faisais donc parti devait financer les tickets de trains et le logement pour tout le monde dans un endroit où on comptait tous partir passer ce confinement. Si jusqu'ici j'faisais le malin en expliquant mes arguments en détail comme quoi c'était impossible qu'il nous enferme, surtout à Mira et mon reuf qui étaient persuadé du contraire, j'étais moins serein au fil du discours du président qui s'annonçait mal. Si j'avais tort, ça risquait de compromettre pas mal de mes plans.


— Il parle trop frère c'est bon viens-en au fait, s'agaça Danaz.


J'bougeais nerveusement ma jambe gauche sur laquelle le boule de ma meuf était pas. Elle le remarqua et posa sa main dessus tout en s'penchant vers oim avec un p'tit sourire en coin.


— Alors monsieur « je sais tout », chuchota la latina, toujours aussi sûr de toi ?

— Beleh Mira, laisse moi écouter.

rires Désolée amor, mais il faut te rendre à l'évidence. Je crois qu'on va être coincé ensemble un bon moment.


Elle se retourna pour se reconcentrer sur la télé mais j'restais un moment fixé sur elle, son dos, son ventre de quatre mois et son profil que j'détaillais. Son léger sourire, ses cils giga longs, ses yeux et son bras qui s'allongeait pour tchéquer Tarik en comprenant qu'ils allaient probablement gagner. Sa phrase raisonnait dans ma teûté. « Je crois qu'on va être coincé ensemble un bon moment ». La petite voix dans ma tête me souffla précisément à cet instant de lui avouer tout. Je voulais trouver le bon moment, ça faisait plus d'un mois que je réfléchissais à comment faire, comment lui dire, mais j'y arrivais jamais. J'voulais que ça soit spécial, donc j'me prenais la tête. C'était chaud. Mais là bizarrement, cette phrase qu'elle venait de prononcer m'faisait l'effet d'une révélation. J'restais bloqué à l'observer, chacun d'ses détails, et l'envie d'me lancer grandissait en oim. Dans une montée d'adrénaline, j'chopais sa main pour qu'elle me regarde. Elle se retourna un peu étonnée puisque son sourcil droit se leva.


n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant