𝗻𝗮𝗯𝗲̈𝗹𝗮 🤍
"on devait tout faire à deux, on a grandit ensemble, on devait tout faire à deux. impossible que la vie nous sépare, on se demande encore pourquoi on s'est menti dans les yeux"
𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞.
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Nabil (2014)
Ce chapitre contient une scène détaillée à caractère sexuel, si vous n'aimez pas ce genre de contenu, vous pouvez parfaitement survoler cette partie.
- Oubliez pas de voter avant de lire, ça me motive vraiment à écrire quand je vois ça, bonne lecture 🖤 -
𝐀𝐨𝐮̂𝐭𝟐𝟎𝟏𝟒, 𝐆𝐚𝐠𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞, 𝐈𝐯𝐫𝐲-𝐬𝐮𝐫-𝐬𝐞𝐢𝐧𝐞
M I R A
L'eau chaude, voire même bouillante, coulait doucement sur mes épaules et mon visage, et de la fumée s'évaporait de ma peau fraîchement bronzée par les après-midis ensoleillés de ce mois d'août. Je terminais mon bain par me rincer et me laver les cheveux. Je finissais tranquillement en musique et sortais de la baignoire pour enfiler mon gros peignoir rose, et enroulais mes longs cheveux dans une serviette de la même couleur. J'éteignais les bougies que j'avais disposées partout autour de la baignoire le temps de mon bain, pour me détendre dans une ambiance toute cocooning. J'appliquais une crème hydratante sur mes jambes et mon visage, et quittais la pièce pour aller dans ma chambre toute aussi pleine de bougies, rendant l'atmosphère chaleureuse. J'avais eu envie de me détendre ce soir, car ma journée avait été particulièrement chargée.
J'allumais mon poste de radio sur ma table de nuit, pour mettre une station en bruit de fond pendant que j'appliquais du vernis sur mes ongles de mains et de pieds. Un beau blanc brillant. J'avais envie de me sentir toute pimpante. Je m'étais assise sur le rebord de mon lit pour être confortable pendant ma petite mise-en-beauté, quand ça toquait à ma porte.
— Oui ?
Ma mère entra à pas de loups avec un petit sourire comme si elle était gênée de m'interrompre. Je ne pense pas qu'il existe sur terre une femme aussi mignonne. Elle déposa une pile de vêtements secs sur mon bureau ainsi qu'un baiser sur mon front en repartant.
— Merci mamá, tu peux rester si tu veux tu me dérange pas du tout, lançais-je avec un sourire.
— No te preocupas, je sors ce soir tu te rappelle ?
— Ah mais ouais j'avais oublié tiens, tu pars à quelle heure ?
— D'ici deux minutes, j'ai laissé le reste de lasagnes dans le micro-onde.
— T'es un amour. Bonne soirée à vous deux, concluais-je avec un clin d'œil.
Elle m'envoya un bisou de loin et ferma la porte. Je fixais la porte d'un regard un peu vide désormais perdue dans mes pensées. Mécaniquement, j'appliquais le reste de ma crème sur mes pommettes et mon nez, en fixant encore devant moi alors que mon cerveau cogitais. Je pensais simplement au fait que ma mère allait ce soir prendre un verre avec son amie, elles qui ne s'étaient pas vus depuis tant d'années. Là dernière fois devait remonté il y a quinze ans. Elles avaient beaucoup de temps à rattraper depuis qu'elles s'étaient enfin retrouvées depuis quelques jours. Ça m'avait fait vraiment bizarre a moi aussi de la revoir d'ailleurs. C'était quelqu'un de profondément aimant et gentil, mais cette femme avait un côté assez difficile à cerner qui m'avait toujours intriguée étant petite. Ses fils tenaient un peu ça d'elle.
