𝟸𝟼. « 𝐔𝐧𝐞 𝐠𝐨 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐧𝐠𝐮𝐞. »

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Nabil (2014)

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Nabil (2014)

- Oubliez pas de voter avant de lire, ça me motive vraiment à écrire quand je vois ça, bonne lecture 🖤 -


𝐀𝐨𝐮̂𝐭 𝟐𝟎𝟏𝟒, 𝐆𝐚𝐠𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞 (𝐈𝐯𝐫𝐲)

M I R A

— Mamá tu peux ouvrir por favor ?! Criais-je depuis mon bain.

Les coups sur la porte reprenaient de plus belle, mais encore plus fort cette fois-ci. Comme si quelqu'un tambourinait contre le bois en essayant de forcer l'entrée.

— Maman ! Réitérais-je un peu inquiète et surprise de ne pas l'entendre en retour.

Je voyais alors d'un coup d'œil sur mon portable que j'avais posé sur le rebord de ma baignoire que vu l'heure, elle devait déjà être partie travailler. Et mince.

Et puis les bruits de toquements recommencèrent, mais encore plus bruyamment. Les coups s'abattaient d'une telle force sur la porte que mon cœur s'emballa dans ma poitrine. Ça ne sentait pas bon. Ma mère n'étant plus là, je sortais brusquement de l'eau en rabattant rapidement une serviette sur mes hanches en accourant jusqu'à la porte. D'un coup d'œil vif dans l'œilleton j'apercevais une silhouette grande et massive qui m'étais familière. Mon sang ne fit qu'un tour quand je vis de la panique dans son regard, et ma main se rua brusquement sur la poignée que je tirais sans réfléchir plus longtemps. Nabil pénétra  presque instantanément dans l'appartement alors que je repoussais violemment la porte qui claquait dans un bruit sourd. Complètement choquée par ce qu'il venait de se passer, je remettais mieux ma serviette en place et ouvrait ma bouche pour m'apprêter à crier sur mon copain qui venait de me foutre la peur de ma vie, mais avant même que je n'ai pu dire quoi que ce soit, Nabil abattit sa grande main sur ma bouche pour m'en empêcher et me plaqua en même temps contre la porte.

— Beleh fu mouk (ferme ta bouche), m'ordonna vivement mon copain en chuchotant.

Je ne comprenais absolument rien à rien, mise-à-part que Nabil me demandait de me taire en me maintenant avec son corps contre ma porte et en lançant des coups d'œil inquiets dans l'œilleton. Je le regardais d'abord choquée en attendant de comprendre son comportement et espérant qu'il me relâche pour me laisser parler à nouveau, même s'il fallait que je chuchote pour ça. Je gémissais en essayant de pouvoir parler mais mes bruits s'écrasaient en vain contre la main de Nabil qui ne calculait absolument pas mon envie de retrouver la parole. Et alors que j'enfonçais mes ongles dans son avant bras pour le forcer à me libérer, j'entendis de grosses voix masculines crier sur le palier juste derrière la paroi contre mon dos. Je m'arrêtais alors de maltraiter la peau de Nabil qui n'avais même pas sentis mes griffures, trop concentré par les bruits à l'extérieur que j'écoutais désormais attentivement moi aussi.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant