Le col du Caradhras

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Et voici le nouveau chapitre !

Il est encore plus long que les précédents mais ce qui avait peut-être manqué à certains(es) d'entre vous revient...

Ce dont je parle ? De l'action bien sûr ! Le titre doit vous faire imaginer un certains nombre de catastrophes... Non ?

Bon et bien, j'arrête avec le suspense !

Bonne lecture !

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Cela faisait déjà plusieurs heures qu'Ondine et Maglor marchaient lorsque le soleil passa derrière les Monts Brumeux plongeant le paysage dans un manteau sombre annonçant la nuit. Dès cet instant, l'elfe se mit directement en quête d'un lieu sécurisé afin de passer la nuit. Cette dernière promettait d'être froide car de la buée sortait de la bouche des deux marcheurs et le vent, pourtant léger, les faisaient trembler de froid. Enfin, c'était plutôt Ondine qui avait froid. Ce n'était uniquement dû qu'à sa faible condition d'humaine, comme ne cessait de lui rabâcher Maglor. Ce rappel, pour le moins casse-pied, ne faisait qu'énerver de plus en plus la jeune fille qui répondait inlassablement à chaque remarque de l'elfe par un : « Tu crois que j'ai choisis d'avoir froid ? » exaspéré. Et à chaque fois, Maglor répliquait comme pour lui-même : « On pourrait se le demander... ». Mais, mis à part ce léger différend, le binôme avançait assez rapidement et avait déjà bien entamé la montée au col.

« Nous nous arrêterons ici cette nuit ! déclara Maglor en quittant le chemin pour s'aventurer dans une sorte de petite faille entre deux rochers.

- Mais, c'est minuscule ! s'étonna Ondine.

- Il s'agit du seul endroit un minimum confortable et au sec avant que la neige ne nous gèle les os, répliqua l'elfe avec véhémence. Si ça ne te va pas, je te laisse choisir le lieu de campement.

- Non c'est bon... soupira la jeune fille en s'immisçant dans la faille.

Après quelques pas entre les deux rochers, ces derniers s'écartaient pour former une combe abritée couverte d'herbe. L'espace y était plus grand qu'il n'y paraissait au premier coup d'œil, et des pans rocheux protégeaient les côtés de l'espace.

- Ce n'est pas si petit, hein ? lâcha Maglor taquin en rejoignant l'adolescente.

- Oui. Ça va... répondit Ondine un petit sourire aux lèvres.

- Bon... Il va nous falloir du bois mort pour faire du feu. Les nuits sont fraîches.

- Oui chef... sourit la jeune fille en commençant à recueillir des branches qui traînaient par terre.

Une fois un tas de bois suffisamment élevé pour que Maglor ne fasse qu'une moue dubitative quant à la quantité. Ils allumèrent un feu de camps et grignotèrent un peu de lembas. Le goût était un mélange entre un biscuit sec et du pain non levé. Mais, il n'en restait pas moins que c'était très nourrissant et délicieux.

Une fois leur repas terminé, Ondine aborda alors le sujet que son compagnon de voyage avait délicatement évité durant tout le chemin :

- Que t'est-il arrivé depuis la nuit où je suis partie pour le Bois Doré ?

- Je n'ai pas envie d'en parler... répondit l'elfe évasif. Il ne m'est rien arrivé d'incroyable...

- Tu as disparu pendant plus de deux mois, et je t'ai vu dans le Miroir de Galadriel... Tu semblais poursuivi par je ne sais quoi... Et ton épée était sur le point de se briser ! le coupa l'adolescente. Et là, tu reviens l'air de rien en disant qu'il ne s'est rien passé... Si tu crois que je vais me contenter d'un résumé pareil, tu te fourres le doigt dans l'œil jusqu'au coude.

La Voyageuse des étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant