La Forêt Noire

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Bonjour ! J'espère que votre Noël s'est bien passé (personnellement je n'en sais rien car au moment où j'écris ces notes de l'auteur on est le 22 décembre donc bon) !

Aujourd'hui le chapitre est aussi très long (plus de 5000 mots en fait comme celui de la semaine dernière) et j'espère que son contenu va vous plaire. Au programme... ah pardon je ne dois pas spoiler c'est vrai. Bon bah au programme lisez le titre et vous comprendrez. C'est bon il n'y a pas trop de spoil ?

Bref, j'arrête de parler (enfin d'écrire pour ne rien... oui ok) et je vous souhaite une bonne lecture !

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Au cours de l'après-midi des nuages noirs se mirent à recouvrir le ciel et le soleil disparu totalement pour ne plus reparaitre. L'enthousiasme renouvelé des troupes s'en trouva douché mais si l'ambiance devint plus sombre, le rythme de l'armée ne varia pas jusqu'à ce que le soir tombe. Il ne restait plus qu'une heure ou deux de jour lorsque tous firent halte pour monter un camp de fortune pour la nuit. Des tentes furent dressées en quelques minutes seulement et les commandants distribuèrent les tours de garde pour la nuit. Des braséros furent allumés et le repas préparé en silence. Dès lors que la nuit tomba, une chape d'air froid s'installa dans le campement et tous s'abritèrent dans les tentes ou autour des feux dans l'espoir de se réchauffer un peu. Assise sur un matelas de fortune, Elaiano en profitait pour détendre ses jambes ankylosées par les longues heures de chevauchée. Pourtant malgré la douleur elle ne s'en plaignait pas car c'était ça ou devoir marcher. Et même si son genou semblait aller mieux, la jeune fille voulait à tout prix éviter de trop le solliciter. Elle devrait être en forme pour l'assaut contre Dol Guldur et si cela signifiait devoir rester assise toute la journée sur une selle, elle ne s'en plaindrait pas. Elle ne put pourtant réprimer une grimace lorsqu'en étirant sa jambe droite elle en entendit tous les os craquer. Sa réaction arracha un sourire à Maglor, qui assit à quelques mètres d'elle, ne semblait absolument pas perturbé par la chevauchée de la journée.

— Arrêtes de te moquer de moi, fit-elle faussement énervée. Ça fait un mal de chien.

— Ce n'est qu'une question d'habitude. Tu t'y feras.

La jeune fille ne lui répondit pas et se contenta de faire la moue. Puis éprouvant le besoin de s'occuper les mains pour cesser de penser à ses jambes elle s'empara d'un tissu devant probablement faire office de drap et s'enroula dedans.

— Nous partirons demain avant l'aube et nous dirigerons vers le Nord-Ouest pendant que le reste de l'armée se dirigera directement vers Dol Guldur, expliqua le fëanorion.

Il se leva et jeta un œil au dehors. La nuit était déjà tombée depuis un moment et les nuages noirs qui s'amoncelaient toujours dans le ciel ne laissaient pas filtrer la lumière des étoiles plongeant le campement dans le noir complet. Seul les lanternes et feux allumés permettaient d'y voir à peu près clair.

— Ce temps n'est pas naturel, fit-il alors remarquer après avoir refermé le battant de toile qui faisait office de porte d'entrée. Il doit provenir de la forteresse. Je ne serais pas surpris que Faegmôr en soit à l'origine.

— Il en serait capable ? demanda l'adolescente soudain refroidie.

— D'influer sur la météo ? Sûrement, répondit-il avant de remarquer la tension dans la voix de son interlocutrice. C'est un Maia tu sais. Nul ne sait exactement de quoi ils sont capables, mais je ne suis pas très surpris par ce qu'il se passe. Les Orcs supportent mal la lumière du soleil. N'as-tu jamais remarqué qu'il ne faisait que rarement beau lorsque tu avais affaire à eux ?

Elaiano creusa dans sa mémoire et ne put que constater ce que venait de lui expliquer Maglor.

— C'est vrai. Il n'empêche qu'il ne faudrait pas qu'il pleuve.

La Voyageuse des étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant