La Voyageuse des étoiles

Secrets du passé

Bonjour !

Voici le nouveau chapitre ! J'ai dû le couper plus tôt que prévu pour éviter de devoir le couper en deux (ce qui me casse pas mal les pieds car ce n'est pas toujours facile de trouver le moment pour couper).

Bref... Bonne lecture !

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Une douce sensation de chaleur éveilla Elaiano. Elle papillonna des yeux et son regard se posa sur les rondins de bois qui formaient le mur de sa chambre. Surprise de ne pas être dans la neige et le froid à la merci de Maglor, elle se redressa d'un seul coup alerte.

— Vas-y doucement ! l'interrompit Nínim qui se tenait debout dans un coin de la pièce. Tu n'as pas passé une très bonne nuit.

— Est-ce qu'il est...

— Pas de panique, je me suis débarrassé du fëanorion. J'ai profité de son inconscience pour aller le déposer au fin fond de l'Himalaya. Cela lui prendra un long moment avant de revenir. Heureusement car tu as dormi pendant tout une journée.

A moitié rassurée, la jeune fille s'assit au bord de son lit. Certes il ne reviendrait pas avant un moment, mais sa mésaventure dans la neige l'avait mis à terre durant plus de vingt-quatre heures.

— Il semblerait que je sois arrivé une fois de plus in-extremis. Encore quelques minutes et tu mourrais de froid ou de la main de Maglor, ajouta-t-il un peu plus sombrement coupant court à ses réflexions.

— Je suis désolée d'avoir douté de tes paroles. J'avais et j'ai toujours cette impression que je ne dois pas lui faire de mal, pourtant il était sur le point de me... de me...

L'adolescente ne put finir sa phrase tant des émotions contradictoires la prenait à la gorge.

— De te tuer ? Malheureusement oui. J'ai essayé de te prévenir, mais tu t'es entêtée et cela à faillit une fois de plus te coûter la vie. As-tu enfin compris qu'il n'a aucune compassion, et que peu importe ce que tu ressens et penses, il n'hésitera pas à t'ôter la vie si l'occasion se présente à nouveau ?

Elaiano resta silencieuse hésitante, mais Nínim n'en avait pas terminé, et il acheva en martelant :

— Je ne serais pas toujours là pour te sauver la mise. Et si tu n'es pas capable de faire ce qui doit être fait, jamais tu ne pourras survivre à ce qui va venir. Alors réponds-moi, es-tu prête à te battre pour défendre ta propre vie qu'importe les manigances de ceux qui se dresseront sur ta route ?

Son interlocutrice n'osa que dire, et les secondes s'égrenèrent lentement. Enfin, la jeune fille leva la tête et planta un regard d'acier dans celui de son hôte.

— Oui.

— Alors, le moment est venu pour que tu apprennes à utiliser le pouvoir des Cinq. Rejoins-moi dehors dans vingt minutes.

Sur ces mots, il quitta la chambre et l'adolescente se retrouva à nouveau seule. Son intérêt piqué, elle se leva, s'habilla en vitesse et prit la dague qui traînait sur sa table de nuit. Elle fit ensuite demi-tour et se dirigea vers la porte mais son pied heurta un petit objet qui glissa jusque sous un meuble. Surprise, Elaiano posa l'arme et s'agenouilla afin de récupérer l'objet. Mais elle fut encore plus étonnée d'y trouver qu'il s'agissait de sa deuxième dague, celle qu'elle avait prise avant de sortir dans la nuit. Celle qu'elle avait laissé tomber au sol lorsqu'elle avait essayé de se libérer de la gangue glacée qui l'avait bloquée. Que faisait-elle là ? Elle devrait encore traîner sur le sol de la clairière. A moins que Nínim ne l'ait ramassée ? Mais comment avait-il pu ? Il y avait une telle épaisseur de neige qu'il semblait presque impossible qu'il ait pu trouver l'arme.