L'espoir renait des cendres du désespoir

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Bonjour ! Joyeux Black Friday ! Vous allez pouvoir en profiter pour faire vos courses au supermarché et...ah bah non c'est vrai, y a le confinement. Bon ben vous allez pouvoir en profiter pour rester chez vous.

Bon sans rire, j'avais déjà fait cette blague sur cette fic l'année dernière (la vache déjà un an) alors sans surprise, voici le nouveau chapitre que j'ai donc publié un jour en avance. D'accord l'année dernière vous aviez eu droit à deux chapitres, un le vendredi et le second le samedi mais c'est trop compliqué pour moi cette fois donc ce chapitre est celui qui était censé arriver samedi.

Sur ce, bonne lecture !

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Assise au bord de la rivière sur une surface rocailleuse, Elaiano broyait du noir. Son duel contre Faegmôr lui revenait sans cesse en mémoire. Dès qu'elle l'avait aperçu sur le champ de bataille, elle avait souhaité lui faire payer sa trahison, mais d'un sa présence n'était qu'un horrible piège dans lequel elle avait sauté à pied joint, et de deux aveuglée par sa rage elle s'était humiliée et le Maia n'avait pas fourni le moindre effort pour la vaincre. Mais outre le fait qu'elle avait failli mourir, c'étaient surtout ses dernières paroles qui l'avait blessé.

Le fils de Fëanor ne sera pas toujours là pour te sauver la mise.

Maglor l'avait à nouveau sauvée in extremis. Pourtant Faegmôr avait raison. Il ne serait pas toujours là pour l'aider. Elle se reposait beaucoup trop sur le soutien du fëanorion au lieu de faire sa propre vie seule. Il lui semblait d'autant plus difficile d'accepter que le Maia d'Irmo puisse avoir raison après tout ce qu'il avait fait. Des larmes amères montèrent aux yeux de la jeune fille qui les ravala durement, puis d'un geste rageur elle s'empara d'une petite pierre et la jeta de toutes ses forces dans l'eau. Perdue dans ses pensées, elle en ramassa une autre et la lança à son tour.

— Cette pierre ne t'avait rien fait non plus, objecta Maglor dans une piètre tentative d'humour.

— Je croyais t'avoir demandé de me laisser seule, se contenta-t-elle de répondre en détournant la tête pour que l'elfe qui s'approchait ne voit pas ses yeux rougit et les larmes qui menaçaient de couler.

— Rester seule est bien la dernière chose que je te conseillerais après une bataille répliqua-t-il en s'asseyant à côté de l'adolescente.

Celle-ci détourna à nouveau le regard et fit mine de se passionner pour les rochers de la berge. Elle ne souhaitait pas discuter et comptait bien le faire comprendre au fëanorion.

— Il faut que tu me dises ce qui s'est passé.

Elaiano l'ignora et se détourna encore plus. Ses longs cheveux glissèrent de ses épaules et formèrent comme un écran entre les deux elfes.

— Si tu ne me dis pas, je ne pourrais pas t'aider.

— Je ne veux pas que tu m'aides.

Son interlocuteur accusa le coup mais n'insista pas. Le ton sans appel de l'adolescente suffisait. Il se leva donc et commença à s'éloigner, blessé par la réaction de la jeune fille.

— Attends, ne pars pas.

L'elfe se figea et se tourna vers Elaiano qui lui tournait toujours obstinément le dos.

— Tu souhaitais que je te laisses seule, et maintenant tu veux que je reste. Que désires-tu réellement ?

— Oublie ça. Laisses-moi tranquille s'il te plait.

— Si tu veux me voir, tu sais où me trouver. Tu n'es pas aussi seule qu'il souhaite te faire croire, au contraire, ajouta-t-il avant de s'éloigner.

La Voyageuse des étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant