[RÉÉCRITURE] La cuisine: Une vie d'apprentissage (Shokugeki no Soma/Food wars)

Chapitre 6: Duel de chef - Shokugeki annoncé

Cela faisait plusieurs jours que nous étions en cours. Je crois que je réalisais encore mal le fait d'être ici mais dans le bon sens: j'étais presque comblée! Les profs nous apprenaient pleins de choses notamment sur les préparations et quelles techniques on pouvait utiliser, tout en nous les apprenant. Mais le cours que je préférais le plus était celui où l'on préparait des plats avec des thèmes spécifiques et qu'on devait présenter notre création à notre professeur. Il nous disait comment s'améliorer, les points forts et faibles du plat sans pour autant nous tacler, enfin pour ma part. C'était génial! J'avais l'impression d'avancer plus en 1 semaine de cours à Tootsuki qu'en 1 année chez moi toute seule. C'était vraiment l'école qui me fallait et je me sens bien ici. Bien sûr, j'ai écrit à ma mère pour lui raconter tout ce qu'il se passait et à quel point j'étais contente d'être ici. J'ai rencontré de merveilleux amis avec qui je passais la plupart de mon temps. D'ailleurs, Soma était au même dortoir que moi! Il l'avait rejoint 1 jour après moi et se trouvait dans la chambre d'à côté. Je trouve ça un peu bizarre de la part de Mme Fumio de mettre 3 personnes juste à côté l'une de l'autre (302 Megumi, 303 Soma et 304 moi) alors qu'il devait y avoir pas mal de piaules libres...Mais bon, on ne juge pas! On avait d'ailleurs refait une fête pour l'arrivée de Soma. Il avait fait goûter à tout le monde ses calamars au beurre de cacahuète et ils étaient loin d'apprécier ça. Moi j'étais juste en train d'éclater de rire dans un coin de la pièce à cause de leur tête en goûtant le plat. J'avais fini par m'endormir un peu comme tout le monde. À mon réveil, c'est à dire aux alentours de 7h30, Soma nous fit goûter à nous un plat qu'il venait de concocter et qui était du poisson. Il était délicieux!! C'était honnêtement le meilleur poisson que j'ai jamais mangé alors que d'habitude, je n'aime pas vraiment pas ça à part dans les sushis. Ça n'avait rien avoir avec ce que je mangeais d'habitude, et je n'avais jamais vraiment toucher au poisson non plus dans mes préparations.

Enfin bref, la vie à Tootsuki c'est un paradis. Je me suis d'ailleurs dit que j'allais visiter des clubs, histoire de faire parti de la vie associative aussi de l'école. J'en avais visité plusieurs et j'avoue avoir beaucoup aimé le club de cuisine française. Il y a une énorme variété de plats là-bas et je sais que la France adore la culture japonaise. C'est peut-être aussi l'occasion de faire des progrès dans ce domaine là? J'ai principalement fait des plats pour m'améliorer et pour que les gens apprécient ces derniers, mais je n'ai jamais voulu me perfectionner dans un domaine spécifique. Peut-être que je pourrais éventuellement le rejoindre? Je voulais tout de même voir deux derniers clubs avant de me décider: celui de donburi et celui de la cuisine italienne.
En allant devant la salle en question, je vis qu'une dizaine de personne dont une qui était dans une tenue très dénudée. Enfin même plus que dénudée...carrément en short ultra court et en soutif oui!!! Purée! Depuis quand l'école accepte ça? En me voyant arriver, la fille en question s'adressa à moi.

"Tu peux partir, le club de donburi n'existe plus."

??? Pardon?! C'est quoi cette façon hautaine de parler aux autres? On dirait Erina! Je crois que je supportais ça de moins en moins. Elle avait cet air supérieur et sûre d'elle que je détestais. Cependant, je pus très clairement entendre des voix un peu paniquées à l'intérieur même je n'arrivai pas à distinguer clairement la voix.

"Ah bon? Pourtant j'ai l'impression qu'il y a des personnes dedans, répondis-je avec un sourire moqueur.
- Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne disparaissent." fit-elle avant de disparaître dans la salle.

J'avais envie de la traiter de tous les noms possibles mais ma conscience me criait haut et fort que ça ne servait à rien de s'énerver: je risquais simplement d'envenimer la conversation pour rien. J'entendis alors une voix résonner qui était celle de la jeune fille en short.

"Tu peux cuisiner ce que tu veux, tu ne battras jamais ma viande de luxe.
- Réduire la valeur des aliments à leur prix est indigne d'un vrai chef. Senpai, est-ce que tu peux me laisser me charger ce duel?" fit une voix que j'aurai reconnue entre mille.