Lorsque je m'étais réveillée, je me retrouvais encore dans la forêt. J'avais passé toute la nuit dehors, seule. J'avais froid...Mes cheveux étaient humides et presque mouillés à cause de l'atmosphère de la forêt... J'avais mal au ventre... Je ne savais même pas à quoi je ressemblais... Mais je voulais qu'on me laisse tranquille... Je ne voulais pas y retourner. Ils n'avaient pas besoin de moi au festival. Pas après ce que j'avais fait. Peut-être qu'on me cherchait? Peut-être pas. Peut-être qu'on s'inquiétait pour moi? Peut-être pas. Peut-être qu'on avait oublié mon existence? Peut-être pas. Mais une chose était sûre: je voulais être seule.
On n'avait pas besoin de moi, comme avant. Comme on me l'avait fait comprendre à maintes reprises. Et c'était pareil. Peut-être que je n'aurai jamais dû venir ici... Peut-être que j'aurai dû aller au lycée juste à côté de chez moi et étudier la cuisine comme un simple hobby. Peut-être qu'en fait que je devrais juste disparaitre. Je suis que ça faciliterait beaucoup de choses. Tout le monde s'en fiche de moi...
J'entendis alors des pas à côté de moi qui s'approchaient doucement. Qui... Qui était là?
"Ahhhh, mais tu es...Océane Kudo n'est-ce pas?
- R-Rindo-senpai? Mais...pourquoi? Qu'est-ce que tu fais ici?
- Ah moi? J'avais envie d'explorer la forêt un peu, j'ai rien à faire. Qu'est-ce que tu fais dans un endroit comme ça? dit-elle en s'asseyant à côté de moi. Tu ne devrais pas être au festival avec Isshiki?
- Hum.... Si... Mais je n'en avais plus la force.... Même si je le voulais.
- Apparemment ils te cherchaient hier soir.
- Je ne veux pas les voir... Je suis mieux toute seule...
- Mooooh! Arrête de dire ça! dit-elle en en frappant le dos avec la paume de sa main.
- Je vais rester ici. J'ai besoin d'être seule Rindo-senpai.
- Je t'aurai cru plus forte Océane Kudo, fit-elle en se levant. Tu avais l'air davantage motivée le jour où vous avez rencontré le conseil des 10 qu'aujourd'hui. Tu devrais te remettre de tout ça. À plus."Je sais que je n'étais pas aussi forte qu'avant, mais j'avais juste envie qu'on me laisse tranquille. Cette fois-ci, ça n'avait rien avoir avec la défaite des sélections. Là où je voulais simplement du réconfort, je voulais maintenant qu'on me laisse tranquille. J'étais mieux seule, dans ma solitude. Personne.
Je n'avais pas bougé de la journée. J'étais restée accroupie près de cet arbre. "Tu vois? Personne n'a besoin de toi." me répétais-je. Il commençait à se faire tard, le soleil se couchait déjà dans le ciel. Il prit des couleurs orangées rougeâtres. J'entendais des oiseaux piailler à côté de moi. J'avais l'impression d'être vide. J'avais commencé diverses formes sur le sol en terre, les premières qui me venaient à l'esprit. Des ronds, des carrés, des triangles, des rectangles, des étoiles. Et sans aucune surprise des cœurs. Des cœurs que je brisais d'abord avant de les effacer. Mon cœur était brisé en ce moment, ou se décomposait. Est-ce que c'était à cause de Soma? Est-ce que c'était à cause du fait que j'étais devenue invisible à ses yeux? Est-ce que c'était pareil pour Takumi? Je ne sais pas... Je ne sais plus... Si l'amour ressemblait à ça, je n'aurai jamais voulu y faire face pour une quelconque raison. La chanson Ce mur qui nous sépare dans Miraculous commença à se mettre de marche dans ma tête. Les paroles me percutaient de plein fouet. Est-ce que c'était possible de croire que l'amour pouvait nous rendre si heureux? Plus que tout j'en doutais. Je ne voulais plus y croire...
La nuit était à présent tombée depuis un bon moment."Océane? Océane! Est-ce que tu es là? Réponds nous!!!" crièrent des voix.
Ils étaient en train de me chercher. Mais je ne voulais pas les voir. Je me couvrais les oreilles pour ne pas avoir à les entendre. Laissez-moi... Laissez-moi... Laissez-moi... Laissez-moi par pitié....
"Océane!" fit une voix que je connaissais. Tu es là enfin!
- Ta...Takumi... dis-je faiblement.
- Oh mon dieu j'ai eu tellement peur! dit-il en s'approchant de moi.
- Ne t'approche pas!! lui criais-je. Laisse moi seule!! Je ne veux plus vous voir! criais-je avec une voix désespérée.
- Mais Océane, on...
- Je ne veux plus rien entendre! Retournez faire ce que vous voulez, vous n'avez pas besoin de moi!! De toute façon, je suis utile à personne!! Ça a toujours été comme ça, dis-je presque en sanglot
- Mais enfin Océane, qu'est-ce que tu racontes?
- Tu ne comprends rien! Je suis totalement inutile! Vous pouvez très bien vous passer de moi!! Personne n'a besoin de mon aide, personne n'a besoin de moi pour réussir! Soma, toi et tous les autres, vous êtes mieux sans moi. Laissez-moi tranquille!" dis-je me relevant.J'avais essayé de courir mais en vain. Je n'avais même plus de force puisque je n'avais rien mangé de la journée et que j'avais les jambes tout engourdies à force de rester assise par terre. J'étais immédiatement retombée au sol.
"Faites ce que vous voulez. De toute façon que je sois là ou pas, ça ne change strictement rien..."
Avant que je ne puisse réagir, Takumi m'avait déjà pris dans ces bras.
"Que... Qu'est-ce que.... Lâche-moi! dis-je me débattant. Lâche-moi!! dis-je en lui donnant des coups sur le dos. Ne me touche pas!!! Takumi!!
- Je ne te lâcherai pas jusqu'à ce que tu retrouves ton calme, dit-il doucement. Tu pourras faire ce que tu veux, je ne te lâcherai pas." fit-il en resserrant son étreinte sur moi.Après quelques tentatives de me libérer de son emprise, j'arrêtais d'essayer. Il était déterminé à ne pas me lâcher. Mes mains qui étaient en train de le frapper étaient maintenant en train d'agripper sa chemise et mes cris se transformèrent en larmes abondantes. Pourquoi... Pourquoi ne voulait-il pas me lâcher? Pourquoi est-ce qu'il me tenait dans ses bras si j'étais si invisible? Pourquoi est-ce que j'avais l'impression que ses bras pouvaient me protéger de tous? Pourquoi est-ce que c'était lui qui venait me réconforter alors que ça c'est de ma faute? Pourquoi...? Pourquoi....
Les autres, exceptés Soma et Megumi, arrivèrent peu de temps après et on me fit tous un gros câlin collectif. J'ai l'impression d'être tellement stupide... De pleurer et de m'emporter pour des raisons futiles, qu'ils ne devraient pas se soucier autant de moi. Tout ça c'est de ma faute. Mais grâce à eux, la tempête qui était en moi s'était apaisée."Océane, on est tous là pour toi! fit Ryoko. Tu peux compter sur nous si tu as un soucis.
- Oui, Sakaki a raison! fit Isshiki-senpai. Après tout, on est tes amis.
- Tout le monde...Merci! leur dis-je en pleurant encore et encore.
- Hey Océane...me dit Takumi. C'est normal. Tu as été là pour nous mais c'est aussi valable pour toi. On est là pour toi. Aller, lève-toi! fit-il en me prenant la main et en me relevant. On va aller cuisiner des trucs à l'Étoile Polaire, ça va te changer les idées.
- Oui!" dis-je avec un sourire sincère.On s'était tous dirigés vers le dortoir. C'est avec un sentiment heureux que j'avais retrouvé le sourire.
On s'arrête là! Raaaaah je sais le chapitre est ultra court! Mais on va entamer la partie la plus intéressante de Shokugeki no Soma et je voulais réserver un début de chapitre pour ça. Pour me faire pardonner, je poste aussi le chapitre suivant aujourd'hui ;) (plus tard dans la journée)
Pour ceux qui sont déçus de ne pas avoir de Somane... Bah je suis désolée mais il est censé bouffer avec Megumi et Rindo, donc je pouvais pas le faire venir même si c'est ce que j'aurai voulu x)
Merci d'ailleurs pour les 3k de vues! Je suis très contente de voir que des personnes suivent cette fanfiction activement! Donc un gros merci de la part de Auteur-chan!! 😊😊
Écoutez cette magnifique musique de Miraculous dont je suis tombée amoureuse 😍 (enfin ça fait déjà un moment que j'en suis tombée amoureuse mdr). Je n'aime pas particulièrement Lenni-Kim et Lou mais les paroles sont parfaites pour Marinette et Adrien ^^
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[RÉÉCRITURE] La cuisine: Une vie d'apprentissage (Shokugeki no Soma/Food wars)
Fanfiction"La cuisine est une vie d'apprentissage" Océane a appris ce dicton bien tôt. Mais vient bientôt le lycée, et il est temps pour elle de rentrer à l'académie la plus réputée et la plus prestigieuse du pays en matière de cuisine: Tootsuki. Elle va y fa...