[RÉÉCRITURE] La cuisine: Une vie d'apprentissage (Shokugeki no Soma/Food wars)

Chapitre 50: Noël chez les Aldini

Jusqu'à environ 5h du matin, j'avais préparé tout ce qu'il fallait comme "cadeau". Le jour commençait légèrement à pointer le bout de son nez, ce qui me rassurai un peu. Quand j'avais peur, j'étais bien plus rassurée à l'idée de dormir de jour que de nuit, et un peu de sommeil apaiserait sûrement les quelques démons qui s'étaient installés en moi. J'avais pris soin de bien faire la vaisselle comme il le fallait et de cacher au maximum tout ce que j'avais fait.

Et cette "nuit" (parce qu'elle était assez courte au final), j'avais fait une sorte de cauchemar. J'avais rêvé que Takumi et moi on faisait.... "ça" (tu le sens bien le désir sexuel) sans protection... du coup j'étais tombée enceinte et tout le monde me détestait.... Personne ne voulait m'aider et Takumi m'avait laissé tomber. Quel horrible cauchemar.... Du coup j'avais très mauvaise mine... J'avais une envie de vomir au réveil... Je m'étais prise un simple jus d'orange et j'étais en train de laver mon verre quand je sentis des bras m'entourer la taille par derrière. Je reconnaitrai son odeur entre mille.

"Hey... me chuchota Takumi à l'oreille.
- Hey, comment ça va?
- C'est plutôt à toi qu'il faudrait demander ça. T'as bien dormi?
- Plus ou moins... Au moins j'ai pas fait de cauchemar sur ce qu'il s'est passé hier. C'est déjà ça.
- C'est cool."

Il était en train de caresser mon ventre. Les souvenirs de mon rêve/cauchemar revinrent à la surface. C'était bien un cauchemar? On est d'accord là dessus? Parce que parfois ces merdes sont inspirées de choses qui se sont passées dans la vraie vie. On avait rien fait ensemble...hein...? Il s'est quand même pas passé quelque chose entre nous non? Et mon cerveau aurait enregistré ça sous forme de rêve...? J'ai des doutes....

"D-Dis moi Takumi.... dis-je un peu nerveuse. I-Il s'est rien passé hier soir non? Ou ce matin très tôt...?
- Qu'est-ce que tu racontes? dit-il en riant. Il s'en est passé des choses."

J'avais dégluti bruyamment. J'aurai oublié ce... "détail"...?

"Mais ça restera entre nous, dit-il en me susurrant à l'oreille.
- E-Entre nous...? dis-je toute rouge.
- Enfin jusqu'à ce soir.
- C-Ce soir??? T-Tu vas leur dire??
- Bah plutôt toi, c'est toi qui fait tout le travail dans cette histoire, c'est à toi de le dire.
- M-Mais... Je... Enfin si je le voulais mais... tu penses pas que c'est un peu tôt pour ça...?
- Mais enfin, il est pour ce soir, c'est toi-même qui me l'a dit.
- «Il»??? Mais... Mais... ça met 9 mois à arriver tu sais... c'est pas pour tout de suite....... (Elle me désespère 😂😂)
- Depuis quand ça prend autant de temps? Tu m'as dit que tu le préparais pour ce soir.
- «Préparais»...?
- Le dessert que t'as préparé ce matin très tôt, c'est plutôt à toi de le présenter. Je n'ai rien fait dans cette histoire, je vais garder ça secret mais ça sera à toi de parler du reste. C'est ton dessert après tout.
- O-Ohhhhh.... C'était ça!
- Tu croyais que je parlais d'autre chose? dit-il en riant. Et depuis quand tu prends 9 mois pour faire un dessert? C'est un peu long.
- A-Ah...... Tu parlais du dessert... Il sera prêt d'ici ce soir c'est bon, j'espère que vous l'aimerez tous.
- Je suis pratiquement sûr que tu pensais à autre chose, non?
- Q-Qu'est qui te fait dire ça?
- Pas grand chose, mais je te connais tu sais. Quand tu commences à être nerveuse comme ça, c'est que tu me caches quelque chose.
- Non....
- Menteuse! dit-il en faisant des chatouilles aux côtes.
- H-Hey!! Mais!! C-C'est p-pas juste!!" dis-je en riant.

Après cette séance de fou rire, on s'était tous attelés à la tâche pour tout préparer pour ce soir: chapon rôti aux cèpes, huîtres (beurk j'aime pas ça...), saumon fumé maison, canard, foie gras. Bref, y'avait absolument TOUT ce qui est possible et imaginable. À croire qu'on était en train de préparer à ouvrir le resto. Le soir arriva et il était temps de s'habiller. Je me demandais toujours pourquoi on était obligés de faire un effort de style vestimentaire le soir de Noël, mais vu que j'étais pas chez moi cette fois, je ne pouvais pas râler. Avant de partir, ma mère m'avait passé une petite tenue de soirée et lorsque mon père la vit, il dit: