PDV Dabi :
– Oï, il est où ton gars ? Grognais-je en levant les yeux au ciel
– Je sais pas, Chisaki a pourtant demandé à me voir au plus vite...
– Il est gonflé, ce connard. Si il veut te voir, qu'il soit au moins à l'heure putain de merde.
– Calme toi, et puis, je te rappelles que c'est toi qui voulait m'accompagner ! Répliquait la [c/c] en me tapant légèrement l'épaule
– Si je t'ai accompagné, c'est pour éviter d'avoir à subir les emmerdes de Shigaraki et aussi parce que je m'emmerdais.
– Je comprends mieux...
Ses iris [c/y] se dirigèrent vers moi m'incitant à baisser la tête pour croiser son regard qui persistait.
– Ne me regarde pas trop longtemps, je vais finir par te manger. Lançais-je d'une voix sensuelle en léchant ma lèvre supérieur
– Imbécile.
«J'étais sérieux...»
Dévalant les rues du quartier, je n'osais détourner mon regard de [t/p] qui marchait devant moi : son corps m'attirait dangereusement qu'importe l'angle d'où je la voyais, moi qui arrivait à mettre au lit toutes celles qui croisaient ma route, je bloquais sur la seule qui parvenait à me tenir tête. Ce mur qu'elle avait imposé dès notre première rencontre fut l'office d'un simple pari où je devais la faire craquer mais qui, au fur et à mesure du temps, devint ma plus grande erreur. Mon coeur, que je pensais vide de sentiments s'enflammait pour elle, mon coeur s'exposait et jouait périlleusement.
– Tu te souviens quand t'es arrivée pour la première fois dans l'alliance ? Lâchais-je subitement
– Tu parles du jour où Black Mist a eu un coup de coeur pour moi ?
– C'est vrai qu'il te considère presque comme sa gamine, riais-je d'un rire gras
– Ça me dérange pas vraiment, après tout, si mon cousin est encore en vie aujourd'hui, c'est grâce à lui.
– J'ai encore du mal à croire que Shigaraki est ton cousin...
«Surtout que vos personnalités contrastent...»
– Si j'ai rejoins l'alliance, c'est parce qu'il avait besoin de mon aide.
– Hé [t/p]...
– Mhm ?
– Ça te dit qu'on aille baiser ?
– ...
– ...
– Tu veux mourir ?
– J'aurais essayé...
La colère qui déformait petit à petit son visage attisait mon excitation qui était déjà à son comble. Qu'importe comment je m'y prenais, il était clair qu'elle ne se laisserait pas tenter par le diable, c'est-à-dire moi.
«Bon dieu... je l'aime cette nana... je l'aime beaucoup trop... bordel de merde...» rageais-je intérieurement