Bokuto Kotaro x Reader

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NDA : VOUS L'AVEZ DEMANDÉ ET IL EST ENFIN LÀ !

(Ces derniers temps, je reçois beaucoup de messages d'amour de votre part. Mais bordel de merde, arrêtez, je vais finir par tomber amoureuse et à force, je finirais remplie d'amour et quand j'irais chier, ma merde ne sera plus marron mais rose tellement votre amour me touche. Lol. #bestcomparaison)

CONTEXTE : Bokuto rencontre votre père.


PDV Reader :

«Aimer, c'est se fatiguer pour rien.»


Telle était ma philosophie. Contrairement aux filles de mon âge, je ne portais aucun intérêt aux personnes du sexe opposé. Alors que les autres souhaitaient vivre leur idylle, moi, je vivais ma vie de lycéenne, mariée à des personnages d'anime inexistant et dont la vie sociale était inexistante. Comme ma poitrine d'ailleurs.

(NDA : Ça dépend... si t'es plate ou pas meuf. Mais t'inquiète, askip' les filles plates vont dominer le monde !*clin d'oeil*)

Mon quotidien se résumait à sortir pour aller au lycée, étudier, visionner des animes, manger et parfois même, enfiler un jogging... pas pour aller courir... juste pour le confort que procure ce magnifique vêtement.

Le sport ? Non, merci. Très peu pour moi. Transpirer et me fatiguer pour rien ne me plaisait guère. D'autant plus que lorsque je passais devant le gymnase du lycée et que je croisais les membres du club de volley masculin, j'éprouvais une sorte d'admiration. Parce que contrairement à moi, ils ont une passion pour laquelle ils se donnent à fond.

Sauf si passer des nuits blanche face à un écran était considéré comme "se vouer corps et âme à sa passion", je pouvais toujours continuer de les admirer.

Tout ça pour en venir au fait que j'étais banale, mais banalement originale : ma vie n'est pas une romance mais je l'aime bien ainsi. Je n'avais aucune raison de me plaindre car, pendant que les autres baisaient, moi, je mangeais. Pendant qu'ils s'embrassaient, moi, je pétais. Pendant qu'ils font je-ne-sais-quoi, moi, je dors.

Accepter quelqu'un dans sa vie, accepter d'aimer et d'être aimé et accepter de partager sa nourriture avec quelqu'un d'autre, toutes ces activités que font les couples me fatiguaient. Oui, j'ai la flemme. Parce qu'en sortant avec quelqu'un, on devient dépendant de cette personne : on a peur de ne plus lui plaire, on a peur d'être trompé, on ne doit pas trop manger par peur de grossir et de devenir laide aux yeux de l'autre, on ne doit pas donner une mauvaise image de nous car ça atteindrait l'autre et toutes sortes de conneries dans le genre.

Tout ça : non merci.

Bien sûr, au lycée, j'avais mon petit succès... certains se déclaraient à moi dans le but d'obtenir une relation sérieuse, et même en les repoussant sans tact, ils insistaient et devenaient un peu lourd. J'ai alors eu cette magnifique idée de "feinter". Afin d'être tranquille une bonne fois pour toute, je les confrontais à une situation assez ambigüe pour presque tous les gars : rencontrer mon père.

Mon père est loin d'être tendre. Il possède des critères assez précis et n'hésite pas à élever la voix face à quiconque osant le contredire. Parce qu'il ne veut pas que je finisse avec un "petit con, bon à rien et flemmard", il voulait faire face à celui qui déclare être digne de sortir avec moi. Ayant l'esprit un peu étroit, mon père repoussait quasiment tous les prétendants.

Quand je dis "tous" c'est plutôt les 3. Car parmis le peu de personne s'étant déclarer à moi, seuls 3 ont eu le courage de venir chez moi. Cette acte fut inutile puisque mon géniteur les rejeta dans une violence capable de taire trembler le tyran Caligula en personne.

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