NDA : Longue absence mais bon. Vous savez déjà que mon rythme d'écriture est déréglé.
Celui-ci a été inspiré d'une rencontre avec un vieil homme au parc.
P.S : Non, on ne va pas ken le g.père du coach 😂
PDV Reader :
« Cours. Cours et ne t'arrête jamais. »
Le soleil commence à disparaître derrière le trait d'horizon, tous commencent à regagner leurs domiciles, les lumières s'allument lentement, et au milieu de ce décor paisible, je courrais.
Je cours, non pas pour échapper à un poursuivant mais pour fuir ce qui peut m'atteindre, que ce soit physique ou mental. Si je le pouvais, je consacrerais toute ma vie à courir.« Ne ralentis pas. »
Je souffle, je transpires, je sens mon ventre se tordre de douleur, mes pieds souffrent de même que mon corps tout entier qui semble être à deux doigts de rendre l'âme. Malheureusement je ralentis et me mets à trottiner de sorte que je ne m'arrêtes pas dans ma course. Une musique entraînante dans les oreilles, j'avance sans prêter attention au alentour, ni même à la destination. Je sais que, une fois de plus, je me suis perdue. Comme à chaque fois que je vais courir, je ne suis pas de chemins précis et me contentes juste de profiter du trajet.
Au final, à bout de force, je m'effondres sur un banc éclairé par un lampadaire et en profite pour jeter un oeil à l'heure.– 20h.
Je remarque aussi que j'ai 10 appels manqué de mon petit ami. Alors que je range mon téléphone, pas assez motivée pour le rappeler, un vieil homme arrive à ma gauche et me regarde longuement. Un malaise s'installe, son aspect physique me fait douter, dès l'instant où il avance vers moi, je compose le numéro d'urgence discrètement mais ses premiers mots me calmèrent.
– De l'eau ?
Je pousse un soupir de soulagement et puises dans mes dernières forces pour lui dire que je n'en ai malheureusement pas, tête en l'air que je suis. C'est alors qu'il rit faiblement, me laissant dans une incompréhension des plus totales. Il sort alors de son vieux sac légèrement troué une bouteille d'eau fraîche et me la tend. Par politesse, je refuse surtout qu'il avait l'air d'en avoir plus besoin que moi mais face à son insistance, je finis par céder. Il prend place à côté de moi pendant que je finis d'une traite la bouteille sentant mon âme renaître.
– Pourquoi cours-tu autant ?
Sa question me laisse sans voix. Irritée et agacée, je plisses du nez et soupire.
– Ai-je besoin d'une raison pour courir ? je réplique
– Pas forcément. C'est juste qu'en t'observant depuis le terrain, j'ai remarqué que tu ne t'arrêtais que rarement.
– Et ?
– Les pauses en marchant sont un bon moyen de "fractionner" l'effort. Les pauses retardent la fatigue et l'épuisement.
– Vous êtes prof de sport pour me dire ça ?
– En quelque sorte.