🍋 PRÉSENCE DE LEMON SOFT 🍋
PDV Reader :
– One-chan, il est où ton copain ? Me demandait Minoru en se collant à moi
– Ah... c'est un peu dur à expliquer mais ce n'est plus mon copain. Répondis-je tristement
– Quoi ? Pourquoi ? Il a fait du mal à ton chat ?
– Qu-... non, c'est juste... qu'on a eu une petite dispute et qu'on a préféré se séparer. Expliquais-je
– Tout ce qu'il y a à retenir mon p'tit gars c'est que maintenant, elle peut se concentrer sur ses projets d'avenir. Rajoutait mon père qui se tenait à quelques mètres de nous, tu as pris la bonne décision en te séparant de ce voyou.
Ne pouvant répliquer, je baissais la tête et fixais le sol en me disant qu'il n'avait tort. Du moins, c'est ce que je me disais mais pas ce que je pensais.
– Ma chérie ?
– Désolée papa, je crois que... j'ai besoin de dormir.
D'un faux sourire, je saluais les membres de ma famille ainsi que les amis de mes parents et me penchais vers Minoru qui m'offrait un calin.
– One-chan, tu sais, il est pas méchant ton copain ! Et puis, maman m'a dis que quand un couple s'aime, monsieur destin va faire en sorte de tout régler ! Me murmurait-il à l'oreille en me faisant un bisou sur la joue, pleure pas one-chan, tu es belle quand tu pleures pas !
– Mais je pleure pas Minoru.
– Mais tu as l'air trop triste. Alors pleure pas au fond de toi !
Ses mots innocents me tiraient une balle en plein coeur. Il me vola un sourire sincère avant que je ne quittes sa maison pour regagner mon domicile. Il faisait froid, presque personne sur la route ce qui était normal puisque tout le monde fêtait Noël. Tous étaient occupés à rire en famille, à boire ou à discuter au chaud autour d'un bon repas, le coeur allegé. Quant à moi, impossible de faire la fête... sans lui. Sans cet abruti de basketteur et ses petites piques, mon quotidien semble vide. Toutes ces belles phrases qu'il me disait tard le soir, son visage aux traits ferme et son regard de braise me manquait. On avait prévu de fêter Noël ensemble, tout avait été préparé à l'avance, j'en tremblais d'impatience... du moins, si cette dispute n'avait pas eu lieu, je n'aurais pas ce sentiment de solitude le soir de Noël. Sa jalousie excessive en était la cause, rien qu'en voyant la complicité que j'avais avec Ryouta, il en devenait violent. Cette fois, cette dispute avait mis fin à notre relation, du jour au lendemain, il est parti.
– T'as pas le droit... t'as pas le droit de me faire ça, espèce de con. Sanglotais-je
«Tu me manques.»
Il est égocentrique, parfois con, pervers et très nerveux mais je l'aime. Mes sentiments se renforçaient en ce soir de Noël.
Tristement, j'essuyais mes larmes et poursuivais mon chemin, pressant le pas afin de me réfugier dans ma chambre. Alors que je terminais enfin ma marche, je me stoppais net en voyant une silhouette tourner autour de ma maison.
«Oh non, un cambrioleur ? Comme si c'est pas suffisant avec ce qui m'arrive.»
Bien que terrifiée, j'entrais le numéro de la police et me rapprochais lentement de ce dernier qui semblait parler dans le vide.
