PDV Nishinoya Yû :
– Oï Noya-kun on a pas encore fini nos entraînements, me reproche Ryû
– Je dois y aller, désolé !
D'un simple signe de main, je quitte mes camarades du club de volley pour entamer une course enchaîné vers la salle de cours où devait sûrement se trouver la personne qui me tracaissait l'esprit depuis un bon bout de temps. Quelques minutes plus tard, j'entre enfin et fidèle à mon habitude, je n'hésite aucunement à provoquer un léger vacarme pour enfin poser mon regard sur cette silhouette assise en face de moi.
– Oh ! C'est encore toi Noya-kun, murmure t-elle
– Je suis un peu en retard c'est parce que j'étais au club, excuse moi [T/p] !
– Ne t'inquiète pas. De toute façon, tu n'es pas obligé de me raccompagner tous les soirs. Dit-elle en m'adressant un sourire
Mes joues s'enflamment, n'ayant aucune honte à l'admettre je lui répète une fois de plus que je tiens à rester près d'elle. Encore une fois, mes yeux se posent sur sa personne, elle range ses affaires ce qui laissait un silence prendre place. Évidemment, il ne fallut pas longtemps pour que je le brise.
– TU DEVIENS DE PLUS EN PLUS BELLE DE JOUR EN JOUR [T/P]-CHAN, je déclare brusquement
Elle sursaute avant de me regarder en riant nerveusement.
– Tu me l'as déjà dit ce matin !
– ALORS JE TE LE REDIS !
Son rire résonne dans la salle, je la fixe d'un regard désireux car elle ne se rend pas compte de l'effet que me procure sa présence ; de même pour mes sentiments que je tentais en vain de le lui faire comprendre.
Elle ne me prend jamais au sérieux et, tout comme Kiyoko, elle ignore mes déclarations qui, pourtant, étaient sincère. Ce n'était pas seulement de l'attirance physique, j'aime être en sa présence, entendre sa voix chaleureuse, son rire assez étrange, j'aime sa bienveillance à l'égard des autres, sa maladresse, j'aime son sérieux surtout quand il s'agit de prendre des décisions pour la classe sachant qu'elle est notre déléguée !
Je l'aime et c'est pour ça qu'après les entraînements je me dépêche de la rejoindre avant qu'elle ne termine de remplir ses fiches pour la raccompagner. C'était sûrement le seul moment où je pouvais me retrouver seul avec elle, sans que personne de son entourage ne vienne nous déranger.
– On y va ?
Sa voix m'extirpe de mes pensées et me ramène à la réalité. On quitte le lycée ensemble, je souria comme un idiot et ris face à ses remarques concernant les mauvais tours de son frère. C'est alors qu'elle éternue à cause du froid, cherchant de la chaleur à l'aide de ses moufles.
– MÊME QUAND TU ÉTERNUES, TU RESTES MIGNONNE [T/P]-CHAN !!
– Tu ne dirais pas ça si tu m'entendais péter
Son humour m'achèvera un jour.
Je m'arrête face à elle et retire mon écharpe pour la lui enrouler autour de son cou malgré ses protestations.