NDA : Les résultats sont tombés et je vous annonce fièrement que j'ai eu mon bac avec mention Très Bien !
(La suite dans mon Rantbook...)
Ce one-shot est assez court...PDV Reader :
«Est-ce que j'ai le droit de douter de lui ?»
Allongée dans mon lit, repliée sur moi-même et les yeux embuées de larmes, je repassais en boucle cette question dans ma tête. Cette question qui me torturait l'esprit dès que je le voyais en compagnie de ses admiratrices et de ces femmes si imposante et sûre d'elles.
3 ans de relations et pourtant j'ai des doutes.
Des problèmes de confiance, j'en ai. J'en ai même envers celui que j'aime. Je doute de ses sentiments, je doute de lui, je doute de moi. Je doute de tout.
Ou devrais-je dire...
«J'ai peur.»
Derrière ces rêveries interne se cache un sentiment de peur. J'ai peur qu'il me laisse pour quelqu'un de beaucoup mieux, j'ai peur qu'il me quitte, j'ai peur qu'il me dise un jour qu'il ne veut plus de moi, j'ai peur.
Le coeur lourd, mon corps semblait peser une tonne. Les yeux larmoyants, j'essuyais d'un revers de la main mes larmes et serrais contre moi l'oreiller sur lequel reposait ma tête.
Jusqu'à maintenant, j'ai connu plusieurs fois ce sentiment d'abandon. Voir mes proches sortir de ma vie comme si de rien n'était renforçait mon insécurité dans les relations. La perte de ma meilleure amie me fila un gros coup. Ma confiance ne pouvait être donnée, pas même à Keigo que j'aimais profondémment. Involontairement, je continuais de douter, d'imaginer le jour où il me laissera tomner. C'est pour cette raison que je me maudissais : pourquoi il m'est impossible de lui faire confiance après tout ce qu'il a fait pour moi ?
«Tu n'es pas maîtresse de mes sentiments.» hurlait ma conscience
– Keigo. Marmonnais-je faiblement
À cet instant, je me redressais en entendant la porte d'entrée claquer. Comprenant qu'il était rentré, je me cachais sous la couette et fis semblant de dormir.
– Je suis rentré ! Princesse ?
J'entendis la porte de la chambre s'ouvrir et ses pas se rapprocher du lit.
– Princesse ? Il est 16h, ne me fais pas croire que tu dors déjà.
Poussant un long soupir, il se posta face à ma personne et retira lentement la partie de la couette qui couvrait mon visage.
– Tu as pleuré ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
Sa voix montra son affolement, caressant avec tendresse mes cheveux, il posa une autre de ses mains sur ma joue m'obligeant ainsi à ouvrir les yeux, peinant à le regarder en face.
– Tu as mal quelque part ? Dis moi ce qui ne va pas. Tu peux tout me dire, tu le sais déjà. Me rassurait le pro héros
Je restais silencieuse ; je fermai résolument mes yeux du côté de l'avenir, je me bouchai les oreilles pour ne pas entendre la voix qui m'avertissait sans cesse des chagrins du coeur et m'abandonnai dans les bras de l'homme avec qui je partageais ma vie. Il pressa ses lèvres contre les miennes et me laissa prendre le temps de trouver comment lui faire part de mes sentiments.