PDV Bokuto Kotaro :
– [T/P] NE MEURS PAS ! J'AI ENCORE BESOIN DE TOI ! criais-je à plein poumons
La dénommée se retourna vivement vers moi, de même pour les autres élèves du lycée. Elle semblait perdue en m'entendant crier cela mais mon inquiétude avait pris le dessus.
– J'AI VU DU SANG, JE SAIS QUE TU ES BLESSÉE ALORS MONTRE MOI TA BLESSURE !
Soudainement, elle vint vers moi et me tira loin de la foule pour me parler seul à seule à mon plus grand déni. Lorsqu'on fut derrière les batîments du lycée, elle me réprimanda.
– Kotaro, ça va pas de crier comme ça ? Devant tout le monde en plus, commença t-elle
– Mais je ne faisais que m'inquiéter pour toi, soufflais-je en baissant la tête, j'ai vu du sang dans la salle de bain ce matin avec ta culotte juste à côté taché de sang d-
– C'est parce que j'ai mes règles, idiot.
– Tu ... tu as tes "règles" ? Répetais-je en montrant mon incompréhension
– Ça arrive chaque mois à toutes les filles.
– Et... ça fait mal ?
– Parfois oui, parfois non. Maintenant cesse de t'inquiéter et retourne en cours. On se voit demain, d'accord ?
– Attends, tu es sûre que tu n'as pas mal ? La questionnais-je
Un sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'elle ne me tire par le col de ma chemise pour me forcer à me baisser à son niveau posant ses lèvres sur les miennes.
– Si j'ai mal, je te le dirais. Déclara t-elle
– Promis ?
– Promis.
Puis elle me laissa ainsi, toujours inquiet mais un peu moins qu'avant.
De ce fait, je revins sur mes pas me menant vers ma salle de cours. J'eus beau parler de chouette et d'hibou avec Akaashi pendant l'intercours,
[t/p] restait la principale occupation de mes pensées. Ainsi, durant les heures de cours qui suivirent, je lui envoyais des tas de messages lui demandant comment elle allait et ce qu'elle faisait. Je ne pris même pas la peine de suivre les cours puisque de toute manière, ce n'était pas quelque chose de nouveau venant de ma part toutefois, contrairement à d'habitude, je ne faisais pas de bruit et me fis tout petit, mes yeux rivé sur l'écran de mon portable que je dissimulais derrière ma trousse.Dès que la sonnerie retentit, je filais à toute allure vers la sortie du lycée et l'attendais avec impatience. Enfin, je la vis se diriger vers moi et, bien qu'elle m'ait vu, je ne pus me retenir de crier de vive voix son nom tout en gigotant les bras. Au début de notre relation, elle rougissait et se cachait de honte mais au fil des mois, elle prenait l'habitude avec moi ce qui me rendais fou de joie. Cela faisait depuis notre seconde année que l'on sortait ensemble, nous n'étions malheureusement pas dans la même classe mais je ne me dérangeais pas d'aller la voir dès que j'avais le temps.
– Kotaro, qu'est-ce que tu fais là ?
– Bah je te raccompagne chez toi !