PDV Trafalgar Law :
Je n'ai jamais été à la hauteur des attentes de mes parents, pour la simple et unique raison que je ne veux pas devenir le bon petit garçon qu'ils espèraient que je sois.
Je suis maître de mon avenir donc j'ai bien le droit de me faire des tatouages, des piercings et de me teindre les cheveux si je le veux.
Ce style "excentrique" que j'adhère depuis pas mal de temps semble plaîre énormement aux filles, surtout qu'en seconde, j'attirais beaucoup les terminales. J'étais complètement fier de l'effet que j'avais envers elles mais même en enchaînant des meufs une par une, elle ne montrait aucun signe de jalousie.
– Je suis dans la merde, je souffle en me grattant nerveusement la nuque
Seul dans ma chambre face à mon portable, je regardais les photos d'elle et moi que j'avais dans ma galerie.
« Qui est-elle ?»
[T/p], une fille dans la même classe que moi depuis la seconde, fan de foot et de rap avec un style terriblement masculin et un caractère bien trempé.
Elle est aussi... ma meilleure amie.
« 1 message de [ Tête à claque ] à 8h16 :
Dépêche toi tête de con, je suis en bas.»« de Moi à 8h17 :
Bouge pas, j'arrive.»Amusé par les insultes qu'elle me balançait en message, je quitte enfin ma maison et la retrouve adosser contre ma clôture, les sourcils froncés au plus bas. Un sourire charmé prit place sur mes lèvres, car oui, j'étais complètement sous le charme de ma meilleure amie qui me considèrait comme son propre frère...
– Hey.
– Ah bah enfin. Ça va faire 10 minutes que je suis là, jure t-elle
– Tu pouvais entrer tu sais ? Mes parents sont en voyage et ne rentrent pas avant le 2 janvier.
– Ouais, mais bon...
Voyant qu'elle commence à détacher son regard du mien, je me place face à elle à sa plus grande surprise.
– Dégage.
– T'as un truc sur la gueule.
– Ah ouais ? Ça s'appelle de la beauté, tu connais ? Déclare la [c/c] avec arrogance
Un rire s'échappe de mes lèvres tandis que je me penche vers elle pour ensuite lui piquer ses airpods et courir avec comme un con tout en vérifiant qu'elle soit derrière moi. Très vite, on arrive au lycée essoufflé et mort de rire sous le regard méprisant des autres.
– Connard, lâche t-elle un sourire en coin
– Je sais que tu me kiffes trop pour me traiter de connard.
– Je viens de le faire, t'es sérieux ?
On se dirige vers notre salle de cours tout en se bousculant, puis on rejoint notre groupe d'amis pour parler du bac.