NDA : DEVINEZ C'EST QUI QUI A GAGNÉ LA COMPÉTITION D'ATHLÉTISME RÉGIONALE DE SON LYCÉE ?
C'est pas moi. J'avais séché la compét' parce que j'avais la flemme.
PDV Tetsurou :
Elle est là.
À quelques mètres de moi.
Je la vois mais elle ne me voit pas, elle continue de sourire aux autres comme si ce que nous étions avant ne représentait rien à ses yeux. Comme si notre rupture n'avait rien d'important.
Intérieurement j'étais brisé, parce que mon monde, c'est elle. Elle est le soleil qui me réveille chaque matin, celle qui me tire les oreilles lorsque je m'approche du feu et celle qui se colle à moi devant un film d'horreur.
Ce quotidien de bonheur que je vivais venait d'être balancé à la poubelle par un simple message. Un message qui me réveille de ce rêve (bleu).
Hum...
De ce rêve tout court.
« Prends ce qui t'appartient et pars. » disait ce message que je regardais chaque seconde pour m'assurer que je n'étais pas dans un cauchemar
Après plus de 3ans de relation, 3ans d'amour intense et de caresses, elle me lâche subitement sans aucune raison.
Toujours dans mon coin, je l'observe pendant son cours d'éducation physique, ses cheveux [c/c] que j'avais pour habitude d'effleurer d'un revers de la main flottaient au vent, chacun de ses gestes, mêmes les plus banales, me rendait de plus en plus amoureux d'elle. Malheureusement, le souvenir de son message me poussait à chercher, à réfléchir et à trouver ce qui a bien pu être la cause d'un tel affront.
Le jour où je m'étais déclaré à elle durant notre seconde année de lycée à travers une phrase de drague totalement ridicule ?
Non.
Celui où je lui ai niqué sa robe [c/p] en voulant l'essayer ?
Non plus...
Peut-être celui où j'ai raté mon service et que le ballon lui est arrivé en pleine tête durant les nationaux ?
Impossible, je lui ai fais moi-même son bandage pendant le match.
Alors c'est sûrement celui où on s'est installé ensemble dans notre appartement et que je l'ai enfermé pour plaisanter dans la salle de bain ?
Mhm... à méditer...
Toujours absorbé par les nombreux souvenirs de notre vie de couple, je ne remarque pas le sourire idiot qui s'était dessiné sur mes lèvres à force d'imaginer ma [T/p] dans mes bras. De l'imaginer contre moi, de voir son corps contre le mien, d'entendre ses gémissements lors de notre première nuit et de me remémorer la sensation de notre premier baiser.
« Elle disait qu'elle m'aimerait pour toujours... que j'étais l'amour de sa vie... »
– Mec tu fous quoi derrière ce buisson ? Retentit la voix de Kenshin, un de mes camarades de l'université
