« Pour rien ... juste une dialectique conflictuelle sur l'état de mon cœur.
Dialectique conflictuelle ... on dit aussi conversation non ? »
Jeux d'enfants
Charlie
J'étais rentrée chez moi en pétard et le mot était faible. En colère pour beaucoup de raisons. La façon de me parler de Connor déjà. Il m'avait traité comme une petite fille colérique et puis en paroles aussi. J'avais l'impression d'être coupable de lui avoir mis le couteau sous la gorge pour s'engager. J'aurais pu comprendre son point de vue s'il y avait mis les formes pour me l'expliquer mais non comme toujours Connor avec ses méthodes néandertalienne et engageant comme une porte de prison foutait les pieds dans le plat pour m'asperger. Je n'avais rien dit, rien fait pour qu'il soit si dur et pourtant j'avais fini comme un paillasson écrabouiller par ses grosses godasses de géant sauf que aujourd'hui, la pilule n'était pas passé.
Je vidais mon sac jetant mes fringues de la veille dans la machine, je retrouvais une partie de mes habits propre aussi. M'observant, je vis que je portais un short en jean et le tee shirt de la police de New York de Connor. J'avais déambulé dans les rues à moitié fringuée et les cheveux qui formaient un nid de corneille avec une humeur qui crevait le plafond.
C'était la première fois depuis longtemps que j'étais traitée de cette manière et ça me faisait rager. Attrapant, une canette dans le frigo, je m'installais avec mon téléphone, Connor m'avait envoyé un message et je l'envoyais bouler.
J'étais renvoyée encore une fois à des années en arrière avec le même genre de conversation.
Zaine était sur le canapé, les pieds sur la table basse, l'appartement vide, je le remerciais intérieurement. Ces derniers temps beaucoup de monde circulait dans la maison et je ne les aimais vraiment pas pourtant ils étaient indispensables alors je me forçais à me taire, ne leur offrant qu'un minimum de politesse. Nous n'étions pas là pour devenir amis mais je les ignorais le plus possible à part quelques uns avec qui je pouvais prendre le temps de papoter quand nous étions à l'entrepôt mais ils se comptaient sur les doigts d'une main.
—Hey ma reine. Comment c'était la fac ?
Je jetais mon sac dans un coin.
—Comme d'habitude, je répondais. Éreintant et je me suis ennuyée.
Mon attitude le fit rire un peu. Un, au moins que ça amusait ici.
—Installe toi confortablement sur le lit. Je vais te masser.
Mes épaules s'affaissèrent sous ses paroles. C'était inespéré.
—Tu es parfait, Zaine.Nous nous installions dans notre chambre. Zaine sortit un tube d'huile et je levais mon haut en coton pour le laisser faire. Dès que ses mains passaient sur mon dos, je soupirais de contentement. J'étais tellement nouée par les cours et les examens qui approchaient.
Les gestes de Zaine était lent parcourant chaque parties de mon dos sans oublier les épaules.
—Tu as eu le temps de jeter un coup d'œil, aux papiers que je t'ai laissé ?
Un autre travail dont je me serais bien passée mais j'avais ma part du marché. Je l'avais choisi pleinement mais parfois c'était dur. Je faisais abstraction de ce qu'il y avait derrière ne me préoccupant que de la gestion des papiers, des chiffres mais parfois je laissais mon cerveau aller plus loin et des regrets pouvaient me venir. Pourtant je répondais à Zaine de manière professionnelle.
VOUS LISEZ
Fallen "In love" TOME 2
RomancePlus rien ne va dans la vie de Charlie et dans celle de Connor, c'est le foutoir intégral. Dévoiler leurs personnalités ne les aura pas aider à se trouver, c'est bien pire. Connor voit son masque s'égratigner et lui faire perdre ses certitudes. Un...