Prologue.

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Lily Evans. Elle s'appelait Lily Evans. Ô qu'elle était belle. Une petite fleur. Voilà bien longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Bien que Pétunia Dursley feignait l'indifférence, elle n'en souffrait que trop. Mais depuis qu'elle était devenu Potter sa petite sœur était peu à peu sorti de son esprit. Elle et son bon à rien de mari, comme se plaisait à dire son cher et tendre Vernon. À l'en croire ce crétin était issu d'une vieille et ancienne famille de sorcier dite au sang pur. La maison Potter.

Le sang pur. Une des choses qu'elle saisissait pas. Tout ce qu'elle savait, s'était pour cette raison que ces... Ces gens étaient en guerre. Lily , il y avait une éternité aux yeux de la jeune femme, qu'elle lui avait expliqué , ces violes, massacres, tortures , meurtres commis au nom de V.. Ce fou. Même encore aujourd'hui, surtout aujourd'hui qu'elle était mère, elle en venait à se réveiller en sueur dans son lit ayant rêvé que des mangemorts venaient tuer son fils. Et plusieurs fois elle avait pleuré lorsqu'à la télé on annonçait un nouvel attentat. Sa haine envers la magie ne faisait que s'exacerber de jour en jour.

Vernon aussi avait peur. Savoir que constamment ces monstres pouvaient lui arracher son fils et sa femme lui était insupportable. Jamais il n'aurait cru en épousant Pétunia Evans, épouser en plus le monde de la magie. Un monde de barbare, dominé par le Diable en personne. Bien qu'il disait à qui voulait bien l'entendre que la magie n'était qu'une fable inventée par des femmes et des eunuques en quête d'une quelconque virilité, il savait au fond de lui-même que c'était faux. Que ces criminels existaient belle et bien et qu'ils n'aspiraient qu'à une seul chose; l'extermination de la race humaine.

Lorsque ça femme fut enceinte, il avait craint que son enfant soit atteint de cette ... Non il n'aurait put le supporter.
Mr Dursley grogna et ouvrit les yeux. En ce dimanche de premier novembre mille neuf cent quatre-vingt- un il espérait une chose; qu'aux nouvelles il n'y paraissait pas de nouvelles disparitions. Et que cette journée dédiée au Seigneur soit des plus normal.

Car hier en cette nuit d'Halloween, des choses étranges s'étaient passées, des pluies d'étoiles filantes, des centaines et centaines d' hiboux volant en plein ciel, des feux de joies clandestins, des olibrius hurlant dans les rues d'à peu près toutes les villes pendant toute la nuit.... Lui qui n'avait jamais aimé Halloween, il détestait cette fête païen à présent. Qu'est-ce que ces gens pouvaient bien trouver d'attirant en cette fête du trente et un octobre. Et pourquoi le trente et un octobre mille neuf cent quatre-vingt-un se devait d'être plus bruyant, plus joyeux que les autres. Après tout l'autre fou courait toujours les rues non ?

Vernon grogna une nouvelle fois et tendis sa main dans l'espoir de toucher la longue chevelure brune de sa femme, mais n'y trouva que le vide. En un troisième grognements il se tourna vers son réveil et constata qu'il était huit heure du matin. Sa femme était allée chercher le lait. Comment avait-il put l'oublier. En un quatrième grognements il se leva et s'emmitoufla dans son peignoir, il faisait tout de même froid en ce premier novembre. Tout ce qu'il espérait en sortant de sa chambre et en descendant les marches de l'escalier s'était quand allumant la télé, il n'y découvrirait aucune nouvelle disparition mystérieuse.

La télé pensait que c'était les irlandais. Le monde entier pensait que c'était les irlandais, avec l' IRA , aggravant considérablement les relations entre les deux pays. Mais lui il savait. Ce n'était en rien la faute des irlandais. C'était la faute de ces fous. Et la seul façon d'y remédier était de tous les exterminer, tous...
S'il avait sut . Jamais, ô grand jamais il ne serait entré dans la cuisine le sourire aux lèvres impatient d'embrasser sa tendre et chère épouse.

She was my sister Où les histoires vivent. Découvrez maintenant