Un réveil .... Fracassant [ 2]

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Le silence s'était installé, long et pesant....
Et tout ces regards braqués sur elle, ce qu'elle n'aimait pas être au centre de l'attention. Pour la première fois depuis le début de cette soirée, Vernon oublia l'espace de quelques secondes qu'il avait un neveu, il oublia même qu'il avait un fils , pour faire simple il oublia tout. Tout ce qui importait était ce que venait de dire ça femme.

Les lèvres légèrement tremblantes, il s'approcha de celle-ci, le teint plus pâle que l'hermine.
Il voulu dire quelque chose mais Pétunia observa son neveu et pour la première fois de sa vie se rendit compte du lien qui les unissaient...

- Des détraqueurs ? À Little Whinging, c'est impossible...
Murmura-t'elle enfin à l'adresse de son neveu qui si s'était possible vit ses yeux s'agrandir d'avantage.
Alors que le fils de Potter allait ouvrir sa bouche , Vernon avait enfin trouvé suffisamment d'air pour ânonner.

- Tu ... Enfin... Ils ... Tu sais ce que c'est ?

- Oui ! oui !
Fit Mrs Dursley d'un ton impatient surprenant tout le monde encore une fois, jamais elle n'avait osé parler sur ce ton à Vernon.
Ils gardent la prisons d'Azkaban. Mais ils sont sous le contrôle du ministère n'est-ce pas Harry ?
Emporté par les émotions la mère de famille ne s'était même pas rendu compte qu'elle venait de nommer l'être qu'elle détestait le plus au monde , par son prénom, pour la première fois de sa vie. De toute façon pour l'heure s'était le cadet de ses soucis.

Le reste de la famille le remarqua, Dudley n'y comprenait de moins en moins de chose, Vernon était devenu translucide et le monstre observait sa tante les sourcils plissés.

- Attends, fit l'oncle Vernon, qui visiblement ne comprenait pas la subite connexion qui s'était établie entre sa femme et son neveu.
Tu veux dire qu'ils ont un ministère et que les def...Defra.... Defroque chose existent ?
Il chercha du regard ça femme qui le fuya.
Une seul pensée la torturait, qu'est-ce que venaient faire des détraqueurs ici ?

- Oui .
Répondit sèchement le petit monstre qui détaillait sa tante les sourcils froncés.
Puis soudain oubliant toute convenance, elle se précipita sur son fils et le secoua comme un prunier.

- MON FILS ! MON FILS ! IL NE L'ON PAS EMBRASSÉS ?
Vernon, observa sa femme et du tout faire pour se contenir.
Le monstre lui , gesticula sur son séant de plus en plus nerveux avec le sentiment qu'on lui avait mentit toute sa vie néanmoins d'une voix extrêmement las il rétorqua.

- Non je m'en suis assuré moi-même.

De stupeur, Pétunia lâcha son fils puis entrouvit sa bouche avant de se lever et se tourner vers la fenêtre, sous l'incompréhension la plus totale.
Une larme coula le long de sa joue. Elle sera les poings.
Tu lui as sauvé la vie...

Ce qui devait arrivé arriva, tendis que Pétunia s'était relevé et approché vers la fenêtre pour cacher ses émotions aux yeux de tous Vernon montra une fois de plus ses talents vocaux.

- EMBRASSÉ ? QU'EST-CE QUE C'EST QUE CETTE MERDE ?
On est grossier maintenant ? Tu perds vraiment ton sang froid.
Mais elle n'intervint pas trop choquée par ce qu'elle venait de comprendre.

Le fils de Potter ce prit la tête entre les mains puis ce balança d'avant en arrière comme prit d'une violente migraine. Puis d'une voix étrangement calme, annonça.

- Les détraqueurs sont des créatures malveillantes qui enlèvent toute sensation de bonheur et quand tu leur en donne l'occasion il aspire ton âme, faisant de toi une coquille vide. D'ordinaire, ils sont à Azkaban, là où sont enfermés les plus dangereux d'entre nous.

On se demanda comment Mr Dursley tenait debout tant il avait si peu de couleur.
Lui qui d'ordinaire était si sûre de lui si arrogant, était paralysé par la peur. Il ouvrit, puis ferma, ouvrit, puis ferma sa bouche sans qu'un seul son n'en sorte.
Après quoi, il se mit à tourner en rond cherchant ses mots avec soin. Soudain son regard ce fit plus lumineux, il avait trouvé l'ébauche d'une réponse.
Pétunia elle, écoutait d'une oreille distraite l'échange, observant la fenêtre d'un regard vide.

Le fils de lord James , "saint Potter" , ce monstre, cette abomination, avait sauvé la vie de son inestimable fils. Toute sa vie durant, les Dursley, l'avaient traité comme un chien , comme un moins que rien, et néanmoins il avait risqué d'être viré de son école pour sauver la vie de son cousin.
Lily aurait fait pareil...
Murmura une voix désagréable dans son oreille, elle tenta par tout les moyens de la faire taire mais elle croissait, tel une horrible Corneille.
Lily aurait fait pareil . Chantonait-elle.
Lily aurait fait pareillleuuu. Lily aurait fait pareilleuuuuuuuuu.

Tout en regardant la fenêtre, elle se mit à pleurer encore. Parfois elle avait l'impression d'être bonne qu'à ça.

Content d'avoir trouvé quelque chose Vernon releva la tête.

- Et donc tes defri....Defro... Tes machins là, sont venu pour toi hein ? C'est ça mon garçon, tu as usé de magie et ils sont venu. Le ministère te les à envoyé pour te punir.

Le m... Le fils de Potter jeta un regard scrutateur à son oncle puis après un long silence déclara.

- Le ministère est bien des choses, mais j'ose espérer qu'il n'est pas assez véreux pour envoyer deux détraqueurs sur un moldu sans défense et un collégien.
Mr Dursley voulu répliquer d'une remarque méchante mais un simple regard sur son fils , lui suffit à lui faire comprendre que son neveu était dans le vrai.
Retrouvant peu à peu ses couleurs, ce fut d'un ton nettement moins haineux qu'il demanda.

- Alors pourquoi avoir usé de magie si tu savais tout ce que cela impliquait ? Tu as voulu faire peur à mon fils c'est ça.
Le jeune Potter ce prit la tête entre ses mains et ce contint comme il put.
Puis après quoi il marmonna.

- J'ai usé de la magie oui. J'ai fais apparaitre un patronus , c'est le seul sortilège connu pour se défendre contre de telles créatures, si je ne l'avais pas fait, l'âme de ton fils aurait été aspiré, autrement dit je lui ai sauvé la vie.

- Sau...

Commença Vernon mais aucun son ne put sortir de sa bouche. Que pouvait-il dire après tout ? Merci ? L'embrasser ? L'enlacer ? Tout ceci frisait le ridicule.
Tu es tout aussi prit au piège que moi.
Après tant d'années à haïr quelqu'un. Comment réagir lorsque ce quelqu'un sauvait la vie de l'être le plus aimé ?

N'ayant aucune réponse à ces questions Pétunia avait fuis en se tournant vers la fenêtre et en dissimulant ses larmes tant bien que mal c'était au tours de Vernon qui n'en pouvant plus s'était vautré sur le canapé les yeux clos. Ce fut dans ce silence, qu'un mot, un seul, faillit faire lâcher le coeur et de Pétunia et de Vernon.

- Merci.

Oh s'était plus un grommellement qu'autre chose, mais tous avaient compris et tous savaient qui l'avait prononcé.
Tout les regards convergèrent vers Dudley qui avait assez d'énergie pour rougir de la tête au pied. S'en était trop, elle devait détourner l'attention.

- Alors c'est qui si ce n'est pas le ministère ?
Le fils de Potter retrouva son air sérieux, car il se leva et se mit a faire les cent pas.

- Je ne sais pas.
Marmonna-t'il.
Puis soudain , son regard s'assombrit.
Cela pourrait être lui...

À vrai dire le garçon se l'était murmuré plus à lui-même qu'à qui que ce fut d'autre mais tous avaient entendu.

- Qui ça ?
Demanda Vernon d'une voix soupçonneuse.

- Lord Voldemort.
À ces mots le couple Dursley sursauta, le sang de Pétunia ne fit qu'un tour et sans ce concerté, Mr, Mrs Dursley hurlèrent d'une même voix.

- IL EST MORT !

She was my sister Où les histoires vivent. Découvrez maintenant