Le silence était retombé aussi vite qu'il avait été romput.
Puis il était venu dans ce salon, cet homme dont elle entendait parler depuis vingt-cinq ans. Vingt-cinq petites années, et dire qu'en ces temps là, elle n'était qu'une fillette de douze ans, Dieu ce que le temps passe vite.
Mais en vingt-cinq ans elle s'en était imaginée des choses à son compte. Et puis la photo qu'elle avait vu de lui précédemment avait renforcé sa conviction de tomber nez à nez sur un vieux barbu, dos courbé l'air profondément affligé par le poids des années, tout sauf... Sauf ça...Malgré ses rides, sa longues barbes blanches et ses cheveux blancs coiffés en catogan, il paraissait si jeune dans son costume et paradoxalement malgré son âge qu'elle devina avancé, il était beau. Oui. Beau en effet, avec ces yeux bleus qui vous donnaient l'impression d'être soumise à un rayon x, son nez aquilin qui donnait l'impression d'avoir été cassé à plusieur reprise.
Tout cela biensur rehaussé par son costume fait de brocart d'or et ses Brogues si bien ciré qu'elles reflétaient la lumière du jour.Harry se tenait légèrement en retrait et avait l'air quelque peu penaud.
- Ah vos visage je vois qu'Harry a hommi de vous prévenir quand à m'a venu.
Vernon se tourna vers son neveu , ouvrit puis ferma sa bouche ne sachant quoi dire.
Je tiens à dire pour sa défense que ça c'est décidé très vite. Je devais récupérer votre neveu dans une quinzaine de jours mais les événements actuels m'ont obligé à agir avec plus de précipitation.
Puis-je ?Demanda-t-il en sortant sa baguette magique.
L'une des plus étrange que Pétunia ne fût amené à voir. Même Vernon qui n'était qu'un simple moldu put sentir la puissance de cette objet, l'air devint subitement plus lourd et pesant, le fils de James fronça des sourcils mais n'ajouta rien.
Voyant que personne n'était décidé à répondre, il prit cela pour une approbation, et en un coup de baguette, fit apparaître un fauteuil et un rouleau de parchemin.Puis comme si tout était normal, il prit place , d'un autre coup de baguette nonchalant, les quatre chaises de la cuisine s'avancèrent et se mirent en face de lui.
Bon gré mal gré la famille fût contrainte à s'assoir.Vernon fut le premier à ouvrir sa bouche, qui fidèle à lui-même se mit à grogner.
- Ah quoi rime tout ceci.... Monsieur.
Le directeur de Poudlard s'autirisa un petit sourire.- Je serais tenté, monsieur Dursley, de commencer par vous parler de ces seize dernières années. Je serais tenté de voir avec vous ou revoir avec vous la définition de " garder en sécurité " , mais vraisemblablement d'autres personnes s'en sont chargés et mieux que moi.
- De quoi....
Commença Harry, mais il fut coupé par Dumbledore qui leva sa main gauche.
Mrs Dursley recula dégoûté , Vernon et Dudley se contentèrent de grimacer de dégoût.
Ça main....
S'horrifia-t-elle, sa main était noire et trouée par endroit, comme si... Comme si elle était en état de décomposition depuis plusieurs mois. Une bague était accroché à son indexe qui paradoxalement était un chef-d'oeuvre d'orfèvrerie. Fait d'argent, elle représentait deux baguettes entre-croisé sur lequel reposait une pierre d'émeraude frappé d'un étrange symbole.- Te connaissant Harry, je sais au combien tu peux te révéler persuasifs, mon bureau s'en souviens encore.
Fit-il en gloussant.
Il ne le sait pas....
Constata Pétunia avec effroid.
Ses yeux se posèrent sur ceux de Dumbledore mais il s'obstina à regarder ailleurs avec un léger sourir en coin.Un léger frisson lui parcourut l'échine.
Manipulateur en plus...
Son neveu baissa les yeux et murmura.- Disons que nous avons discuté.
Un large sourire s'étala sur le visage d'Albus.- Je savais que ce jour allait arriver.
- Vous êtes bizarre.
Marmonna Vernon sortant enfin de son mutisme, surprenant tout le monde.
Pétunia et Harry ouvrit leur bouche en même temps, mais le directeur de Poudlard fut plus rapide.- Vous n'êtes pas le premiers et vous ne serez pas le dernier à penser cela monsieur, mais comme tout à chacun, il nous est échu le devoir de vivre du mieu que l'on peu avec notre personnalité, aussi déplaisante peut-elle paraître aux yeux d'un monde , jamais satisfait.
Puis il se tourna vers Dudley et son sourire malicieux s'accentua.
- Nul doute que chacun a appris de l'un et de l'autre ces quinze derniers années.
Personne ne compris cette phrase. Pétunia en accusa l'excentricité du personnage. Seul quelqu'un comme lui pouvait véritablement le comprendre, et elle doutait qu'il en existe de semblables, même chez les sorciers.Brisant le silence, il se saisit du parchemin le rangea dans l'une de ses poches, puis de sa main valide tendis à nouveau sa baguette magique. Quatre flûtes en cristal jaillirent du néant ainsi qu'une bouteille, remplit d'un liquide marron et mousseux. Vernon et Dudley ouvrirent de grand yeux, tendis que Pétunia soupira de lassitude.
De la bièrreaubeure. ..
Sa sœur s'en était empressé d'en rapporter dès qu'elle avait eut atteint l'âge requis de ce rendre dans ce qu'elle appelait "Prélard " ou quelque chose de sensiblement pareil.
Oh certes, elle devait le reconnaître, c'était un breuvage particulier, bon certes, mais de la à dire que c'était meilleure boisson au monde...- Qu'est-ce que c'est ?
Demanda Vernon d'un ton méfiant alors que curieux, Dudley s'était saisi d'un verre et observait plus amusé que circonspect, la bouteille lui servir de cet étrange liquide.
Sans ce concerter au préalable, Mrs Dursley et Mr Potter répondirent d'une même voix.- De la bièrreaubeure.
Vernon observa sa femme , son fils, puis son neveu, après quoi il haussa des épaules, sa guerre contre la magie, était définitivement terminé. Aussi attrapa-t-il un verre et y trempa-t-il ces lèvres, une fois celui-ci rempli.
Cela fit sourire le vieux sorcier.
Voyant cela Pétunia ne put s'empêcher d'exiger d'un ton cassant:- Venez-en aux faits, professeur.
Le directeur perdit son petit sourire, pour adopter un masque plus grave.- Comme vous le savez, le trente et un juillet prochain, Harry Potter aura dix-sept ans. Il sera selon nos lois et nos rites, considéré comme un homme fait.
Mari et femme , hausserent d'un sourcils, naturellement tout deux savaient cela, il ne leurs apprenait rien.
Lorsque Lily c'est jeté entre Voldemort et Harry, afin de le protéger, elle a libérer une ancienne magie. Une magie primaire, qui date bien avant l'utilisation de nos baguette magique. C'est cette magie qui a permis à son fils de survivre jusqu'à ce jour chez vous. C'est cette magie, qui protégea en parti cette maison de toute intrusion mal venu. Le plus fidèle de ses mangemort aurait eut beau coller son nez sur le carreau de votre fenêtre qu'il n'aurait rien put voir.
Malheureusement chaque magie aussi puissante soit-t-elle à ses règles et ses limites. C'est pourquoi je vous demanderais d'accueillir une fois de plus Harry Potter, jusqu'à ce qu'il est atteint ça majorité.Son neveu remua sur son siège, ouvrit sa bouche comme pour dire quelque chose, mais la referma pensif.
Dudley, faisait tournoyer sa biéraubeurre dans son verre les sourcil froncés. Pendant un instant, un brève instant, elle revit son père tasse de café brûlant en main, regardant le lointain s'interrogeant sur le monde, Pétunia passablement agacée, chassa cette image de son esprit.- Et après ?
Demanda Vernon, d'une voix qui laissait transparaître toute la méfiance qu'il éprouvait en vers cet homme.Cette fois Dumbledore lui-même hésita sur la démarche à suivre. Il fit tournoyer sa baguette magique l'air absent.
Et pendant une fraction de seconde, Pétunia crût voir briller dans ses yeux une profonde tristesse comme.... Comme... Comme s'il regrettait ce qui allait suivre.
Mais elle devait probablement rêver. Mais pour son grand malheur elle ne rêva point lorsqu'enfin, le plus grand sorcier de tout les temps sorti de son mutisme pour annoncer d'une voix d'outre-tombe.- Il sera temps hélas, à tout à chacun, de prendre des chemins différents.
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She was my sister
FanficVoldemort est de retour est à la ferme intention de recouvrir le monde magique et non magique de son idéologie radical aux penchant totalitaire. Ayant beaucoup appris de son retour des ténèbres il obtera pour une politique plus douce accusant les g...