Levons les voiles

88 7 17
                                    

Ils étaient revenu depuis une heure et depuis dix minutes, une étrange créature gesticulait dans le salon, même le mot monstre était un euphémisme devant la laideur de la chose.

- VEUX PAS ! VEUX PAS ! VEUX PAS !
Hurla la chose s'époumonent, se griffant et se roulant par terre, face à une Pétunia et un Harry écoeuré. Jamais Mrs Dursley et Mr Potter ne s'étaient tant ressemblé quand cet instant, en affichant la même grimace de dégoût. N'importe qui entrant à l'improviste en oubliant deux secondes ce monstre, aurait été dans l'incapacité de nier le lien de parenté entre eux deux.

Vernon avait reculé de deux trois pas comme s'il se retenait très fortement de vomir. Dudley observa la créature en fronçant des sourcils, les muscles tendu comme s'il s'apprêtait à en découdre à tout instant. Comme ... Comme l'aurait fait...
Mon père....

Songea Pétunia en dévisageant son fils du coin de l'oeil. Au bout d'un temps qui lui semblait interminable, son neveu se leva et cria.

- IL SUFFIT KREATUR !
La chose gesticula un temps, s'enfonça son point dans sa bouche, était à deux doigt de crier à nouveau, mais envers et contre tout, observa un silence absolu.
Alors Albus se redressa et se permis même un petit sourire, ce genre de sourire satisfait qui la fit frissonner.

- Bien au moins cette affaire est réglée. Et ou comptes-tu l'envoyer ? J'avais pensé aux cuisines de Poudlard, Dobby pourra ainsi dire garder un oeil sur lui.
Harry acquiesça et d'un simple hauchement
de tête,  puis se tourna vers Kréatur, celui-ci ne put s'empêcher de dire.

- Maudit sang-mêlé, fruit d'un acte barbare et contre nature. Non contant d'avoir réduit à néant une noble famille pas votre sang vicié, vous déshonorez la race des Sorciers par votre métissage monstru......

Pétunia  se raidit, c'était la première fois qu'elle faisait face au racisme anti-moldu et entendre ce monstre parler de sa sœur et du sang qui coulait dans ces veines comme une violation des lois naturelles, lui donnait envie de vomir.  
J'ai été comme cette chose....
S'horrifia-t-elle.
J'ai .... J'ai....

- LA FERME ! JE T'INTERDIS DE NOUS FAIRE L'ELOGE DE LA SUPRÉMATIE DU SANG SOUS CE TOIT ! AI-JE ÉTÉ BIEN CLAIRE ?!
L'horrible chose se balança d'avant en arrière de nombreuse seconde puis après quoi s'inclina.

- Il me déplait de vous nommer par un nom si noble maître....

- C'EST LE NOM DE MON PÈRE. TU ME DOIT UNE OBEISSENCE OBSOLU. DONC TU ME NOMMERAS TEL QUE JE SUIS. MONSIEUR POTTER.

Un nouveau silence s'en suivit. Dumbledore plissa les yeux étrangement intéressé par la situation. Dudley retenait son souffle au même titre que son père , tendis que Pétunia observa son neveu avec attention.
Une minute passa, puis deux, puis trois, soudain Kréatur s'incliana une nouvelle fois.

- Bien M'sieur P....Po...Potter.
Il grimaça lorsqu'il prononça le nom de famille du survivant. Comme si sa langue s'était soudainement remplit d'échardes.
Était-ce son imagination, songea Pétunia, ou est-ce que le directeur de Poudlard lorsque l'elfe de maison prononça "monsieur Potter", paru pendant quelques secondes profondément triste.
Décidément, cet homme était vraiment des plus étrange.

- Kréatur, repris le fils de Potter d'une voix un peu plus calme, tu iras à Poudlard avec l'interdiction  de parler à quiconque, surtout les serpentard, aucun tableau, aucune armure, aucun fantôme. Je t'interdis de contacter la famille Malfoy de quelque façon que ce soit.  Tu observeras une obéissance absolu en vers Dobby un elfe libre. Les seuls personnes dont tu auras le droit de parler sont Dobby, Ron et Hermione ainsi que le Professeur Dumbledore et moi-même. Tu as aussi une interdiction formel de quitter Poudlard et de te faire voir des élèves et du corps enseignant ai-je été bien claire ?

L'elfe de maison ouvrit puis ferma sa bouche, comme cherchant une faille à ses odres, n'y voyant aucun, son visage se figea en une fureur sans nom, puis s'inclina.

- Qu'il en soit fait selon votre volonté maitre Potter.
Croissa l'horrible créature en veillant à bien accentuer tout son mépris et sa haine sur le dernier mot.  Ceci étant dit, il jeta un dernier regard méprisant vers Hary, puis disparut en un CRAC sonore.

Albus Dumbledore inspira longuement comme débarrassé d'un poid.  Le vieil homme se leva surprenant tout le monde.

- Bien le temps est venu comme dit précédemment, de prendre des chemins differents.  Je crois même sans trop m'avancé , qu'il m'ait permis de vous dire à Dieu.

- Ah Dieu ! ?
Ne put s'empêcher de relever Vernon qui s'était relevé à son tour.
Le directeur de l'école de sorcellerie la plus prestigieuse d'Europe se tourna légèrement et  détailla Mr Dursley de bas en haut, réajusta ses lunettes, comme hésitant sur la démarche à suivre, puis ses yeux bleus pétillèrent de malice, un léger sourire flotta sur ses lèvres.

- Oooooh Mr Dursley aurait-il oublié à ce point sa guerre acharnée contre le magie , pour n'arriver a se passer de ma personne ?  M'en voyez vous flatté.

Monsieur Dursley s'empourpra mais n'ajouta rien, que pouvait-il dire de toute façon ?
Pétunia se leva ainsi que son fils et son neveu.
C'était donc l'heure des au revoir.
Tout gêné Harry se dirigea vers son oncle et lui sera la main indécis.
Ce fut le poignée de main la plus étrange et la plus artificielle que ne fût amené à voir Pétunia.

Puis Harry s'approcha de Dudley et lui sera la main. Ce dernier le regarda quelques secondes avant de lui frapper l'épaule.

- Veil a ne pas mourir Potter.
Bougona Dudley.
Le fils de Lily observa son cousin autrefois
honni, puis se pris à sourire.

-  Je ne me fais pas trop de soucis, tu seras la pour me sauver Big D ou devrais-je dire Littel D.

- Littel D...
Répéta bêtement Dudley. Puis sa bouche se tordit en un sourire, qui ne cessa de s'élargir, muta en un rire qui devint très vite inarretable, pour finir en une véritable explosion, Harry n'en était pas en reste d'ailleurs.
Son fils riait au éclat, voilà longtemps que cela ne lui était jamais arrivé.
Puis les deux adolescents reprirent leurs sérieux.  Après un dernier échange de regard, l'un des derniers Evans encore en vie se tourna vers Pétunia.

Tante et neveu s'observèrent de longues minutes ne sachant que faire.
Un long silence s'installa. 
Que faire .... ?
Singea Pétunia.
Et pour toute réponse, elle ne trouva mieux que de poser une autre question détournant le moment fatidique qu'elle savait gênant, du au revoir.

- Comment pourrais-je me tenir informer de ce qui ce passe ?
Aucune explication était nécessaire, tous savait de quoi elle parlait.

Albus soupira.

- Cela fait hélas partit des conversations houleuses avec notre premier ministre madame, tout à été réglé pour que vous ne payez rien.
Répondit le directeur avant que le survivant n'ait put ajouter quoi que ce fut.

Un nouveau silence s'installa.
Que dire...
Ce fut Harry qui trouva la solution.

- Si tu le souhaite, je t'enverrai un hibou tout les trimestres.
Les yeux de Pétunia s'agrandir. Lily lui avait fait exactement la même proposition et ...Et elle....

- Non....
Murmura Pétunia.
Le regard d'Harry s'assombrit.
Non pas tout les trimestres, tout les quinze jours. 
Harry muet de stupéfaction observa sa tante bouche bée, puis sourit.

- Entendu.
Bon et bien à l'année prochaine.

- À l'année prochaine!
Répéterent les Dursley.
Ce ne fût que lorsque la porte s'était refermé qu'elle s'entendit murmurer.
À l'année prochaine....Petite fleur.

She was my sister Où les histoires vivent. Découvrez maintenant