She was my sister

La rancune d'une Lionne [ 2]

- Professeur....
Releva Pétunia.
Parcequ' ils ont des professeurs ?
Cela lui valu un long regard scrutateur de la par de la directrice de Gryffondor.

- C'est toi Lily ?
Mrs Evans ne put s'empêcher de sourir.

- En fait il s'agit de ma petite première Pétunia.
Tu dis bonjour Péti ?
La fillette ouvrit et ferma sa bouche terrorisée. Elle tenta plusieurs fois de dire bonjour sans aucun succès. Sa petite sœur soucieuse s'approcha à nouveau d'elle et s'assit sur elle. Ce simple contacte fraternel lui suffit à lui donner un brun de courage, mais au lieu d'un bonjour, ce fut tout autre chose qui sortit de sa bouche.

- Alors vous êtes vraiment une... Enfin je veux dire .... Vous savez quoi ?
Inconsciemment, elle avait eut l'espoir dérisoire qu'il eut s'agit d'un canular. Son père devait avoir eut un raisonnement sensiblement pareil, car son regard pendant une fraction de seconde se fit soupçonneux, puis il se tourna vivement vers sa fille.

- Pétunia !
Reprit Mr Evans sans pour autant y mettre plus de volonté que cela. Même Maguerette ne put s'empêcher de jeter un bref coup d'oeil à cette prétendue sorcière.
Voyant cela, Minerva observa la famille Evans en pinçant des lèvres.

- Je vois.
Murmura-t-elle. Pourquoi est-ce que Dumble...
Puis elle se frappa le crâne devant une famille abasourdie.
Suis-je donc bête, monsieur est directeur , bien sûr.
Voyant que tout le monde l'observait elle se tourna et s'adressa cette fois bien à Lily qui ne se blottit que mieux contre sa sœur.

Ce qui arracha un demi sourire à la jeune sorcière.

- Et toi tu dois être Lily n'est-ce pas ?
La fillette acquiesça.
Tu es ravissante.
Cela ne te dérange pas si tu reste là avec ta sœur quelques minutes ? Le temps que je m'entretienne avec tes parents de...
Elle buta sur le mot et son regard s'assombrit.
... Certaines choses.
La fillette de répondit pas , mais la sorcière ne s'en formula pas.
C'était une de ces questions qui n'attendait aucune réponse.
Pétunia s'autorisa à détailler cette femme discrètement, ce qu'elle aimerait lui ressembler.

- De quoi ...
Commença Mr Evans, mais sa femme lui prit la main.

- Cela ne sera l'affaire que de quelques minutes monsieur Evans. Où pourrons nous discuter en toute tranquillité ?
George observa sa femme qui sans ouvrir sa bouche , se contenta d'acquiescer.
Alors , le père de famille se contenta d'un simple mouvement de tête, de montrer l'étage.
Je ne devrai pas vous en parler mais étant donné les circonstances...
Murmura la sorcière alors que la porte se fermait.

- Quels circonstances ?
Demanda Mrs Evans alors que les voix s'éloignaient.

- Le sol anglais n'a pas connu cela depuis la tragique et sombre affaire d'Ekrizdis.
Furent les dernières paroles qu'entendirent les fillettes.
Qui était se fameux "ecre machin ", Pétunia préféra ne pas le savoir.

Une minute passa, puis deux , puis cinq, puis quinze, ce fût finalement au bout de trente et une longues maudites de minutes que reaparrurent les adultes.
Entre-temps, Lily s'était dégagée des bras de sa sœur et s'était mise à tourner en rond.
Marguerette , Goerge et le professeur Mcgonagall réapparurent la mine plus sombre que jamais et la chose qui frappa Pétunia, furent les larmes sur les joues de sa mère.

- Maman !
Hurlèrent simultanément les deux filles en se précipitant vers elle.

- Ne vous en faites pas les enfants c'est rien, c'est la fatigue. Tout vas bien se passer.
Tendis que la mère était occupée avec ses enfants, Minerva était largement resté en retrait ne supportant pas cette excès de sentiment. Monsieur Evans le visage fermé en profita pour s'approcher d'elle.

- Donnez moi votre paroles que rien arrivera à ma fille.
La directrice de Gryffondor papillona quelques secondes ne sachant que dire puis plongeant ses yeux azures dans ceux émeraudes de Goerge, elle déclara.

- Je.. Je vous en donne ma paroles.
Puis ses yeux se posèrent sur Lily.
Tu viens mon enfant ? Nous avons un tas de choses à nous raconter et à faire. Nous seront de retour ce soir.
La fillette avait alors jeté un seul regard , un seul regard à ses parents qui s'étaient contentés d'acquiescer.
Alors elle se jeta dans les bras de sa mère qui la couvrit de bisous, puis embrassa son père qui la sera dans ses bras avec plus d'entrain que d'habitude.

Puis la sœur cadette du couple Evans se tourna vers sa sœur.
Bien qu'éprouvant une horrible jalousie, elle ne pouvait se résoudre à laisser partir, aussi réprima-t'elle un sanglot lorsque sa sœur l'enlaça.
Puis elle l'embrassa sur le front.

- Ah ce soir ma petite fleur.
Et sa sœur était partit avec cette sorcière, et elle était revenu le soir avec plein de bouquins étranges, des vêtements d'un autre temps et ... Et un chat. Un chaton roux aux yeux vert comme Lily. Et ce chat vécu dix ans.

*

Pétunia cligna des yeux revenant à la réalité. Et elle se rendit compte qu'elle tenait toujours la porte ouverte. Devant elle se trouvait Minerva Mcgonagall lèvres pincés et sourcils haussés. En secouant de la tête, elle la fit entrer et la détailla de bas en haut.
Vingt-quatre ans étaient passées et elle étaient loin la jeune sorcière coquette et si magnifique qu'elle aurait put paraître sur le New-York Times.
Certes vingt-quatre ans n'avaient suffit à supprimer sa beauté. Elle avait certes la cinquantaine passées , mais elle avait sut garder sa silhouette fine et élégante, un visage fin et triangulaire des yeux bleus azures et des lèvres charnues. Seul ses rides sur le coins des yeux, et ses cheveux gris sombre parsemés de blancs coiffés en un chignon bien serré trahissaient le temps qui s'était écoulé. Elle portait des lunettes carrées rehaussées par un nez symétrique, ses sourcils donnaient toujours l'impression d'avoir été peint par un pinceau.

Le temps avait réussi à lui arracher une seul chose en sommes, sa coquetterie. Et son regard était nettement plus sévère que la première fois qu'elle l'avait vue. Elle portait une longue robe verte sombre presque noire et des talons en des tons aussi sombres. Enserrant son cou par un col roulé, la seul fantasy qu'elle détenait, était les deux petit lions rugissant en argents brodés sur chacunes de ses épaules.
Tu ressemble plus à l'idée que je me faisais d'une sorcière.

Les deux femmes se dévisagerent ainsi, pendants de longues secondes, secondes qui fut brisé par un:

- Pétunia ?
Mrs Mcgonagall pivota pour faire face à monsieur Vernon Dursley et lui jeta un regard si sombre qu'il se tu sur le champs.

- Aaaah ! Monsieur Dursley. Venez donc .
Mais venez donc participer à cette heureuse très heureuse discussion.