She was my sister

Le temps est venu [3]

Pétunia s'essuya les yeux il était pas le moment de pleurer.  S'était sensé être un jour heureux donc elle sera heureuse. Affichant son plus grand sourire elle inspira longuement puis se regarda une dernière fois dans le miroir, oui les choses avaient changé. Là dans le miroire elle se rendit compte que jamais elle n'avait ressemblé à sa défunte sœur qu'en cet instant précis. Elle en eut le souffle coupé. Elle était encore jeune, et .... Et belle , non pas...  Magnifique, elle se trouvait magnifique.

Se parfument, elle se saisit de son sac qui était posé sur le lit et s'approcha de la porte pour l'ouvrir quand une voix se fit entendre.

- Tu es prête maman ? On va être en retard à force.
Consultant sa montre, Mrs Dursley étouffa une exclamation de surprise, elle avait mit plus de temps que prévu.
Ouvrant la porte à la hâte mère et fils se figèrent, l'un car il n'avait jamais vu sa mère si raillonnante, la seconde car pendant une fraction de seconde elle avait cru voir son p...
Impossible...

Il était mort depuis bien longtemps, pourtant....
Avec son costume aussi sombre que la nuit, ses cheveux mi long plaqué sur son crâne, se nez long et légèrement crochu, cette machoir carré,  et ce sourire si cruellement inexistant, oui...
S'était son père tout craché.  Sauf la couleur de ses yeux et de ses cheveux, tout le reste il ne le tenait pas de Mr Dursley.
Comment avait-elle put l'ignorer pendant tout ce temps ?
Puis elle pensa aux yeux magnifiquement vert de son père, trait commun  que sa soeur et son neveu partageaient, puis la révélation ce fit. Pétunia dans sa détresse et sa rancœur s'était tellement aveuglé qu'elle en était venu à ne plus voir qu'elle avait tout comme son fils et son neveu plus hérité de George Evans et de Marguerette,  qu'elle n'aurait sût rêvé, ils étaient du même sang tout les trois, même un aveugle serait en mesure de le voir, de plus....

- Pourquoi tu sourit maman ?
Sortant de sa réflexion elle se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un baisé sur le front de son fils unique.

- C'est juste que je suis fière d'avoir engendré  un fils tel que toi.  Allez viens petite fleure il est temps d'aller rejoindre ton père, on nous attend me semble-t-il.

*

Élisabeth regarda le morceau de bout de bois avec perplexité.
J'aurais du m'en douter... Mon père m'avais mit en garde pourtant....
Méfiante  elle préféra jouer la carte de l'ignorance.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez et pouvez-vous enlever ce bout de bois de ma table s'il vous plaît milord.
Cette réplique bien que très peu convaincante, eut le mérite de déstabiliser Jedusor qui perdit son sourire arrogant l'espace de quelques secondes.  Puis son regard s'assombrit et pendant un brève instant plana l'ombre d'une menace dans la pièce, puis après quoi, Tom Jedusor se ressaisit et retrouva ce sourire si séduisant mais qui ne trompait personne encore moins la reine.

- Vous connaissez notre existence, le premier ministre ne saurait vous cacher une information si importante,  ce... Ce serait une ignoble trahison majesté.
Elizabeth détailla son interlocuteur quelque secondes, et elle ne put s'empêcher de sourire. Il était doué, vraiment très doué. Ce qui ne le rendait que plus dangereux, mais les années se faisant, sa majesté avait appris à aimer les joutes verbale, et ce ... Ce Jedusor était particulièrement doué.

- Je vous en prie ....
Vous ne vous souciez nullement des intrigues politiques de mon gouvernement.
Jedusor ricana et fit tourner sa baguette magique.

- Précisément.
Mon... gouvernement, s'intéresse au sort de l'Angleterre plus que vous ne sauriez l'imaginer.   L'indépendance de l'Irlande n'a même pas été reconnu par l'organisation des nations unies. Ne voulez vous pas reprendre ce qui vous a été arraché illégalement et par lâcheté ? Les Sorciers craignent que cette indépendance prolongé ne créent des tensions supplémentaires entre ceux qui voudront la destruction de ce nouvel état et ceux qui le soutiendrons.  Et je ne serais pas venu ici, si l'avenir de nos enfants étaient en jeux. Une guerre civile ravageant le sol d'angleterre compromettrait non seulement la sécurité de votre peuple mais du notre.
N'attendez pas que les choses dégénère altesse, reprenez la situation  en main avant que cette dernière ne vous échappe. Parlez en à votre premier ministre, soumettez lui le problème de l'Irlande faite en sorte que le dossier Irlande soit sa première préoccupation, pour le bien de l'Angleterre nous vous enjoignons à prendre cette décision.