Le désappointement de Minerva

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- Albus , il me semble que le Lord ici c'est moi pas vous.

- En effet mais vous trouvez pas que James....

- ...Est un nom tout à fait correct.

Vingt sept mars mille neuf cent soixante, deux sorciers se trouvaient côte à côte sur un banc.
Aux vu du nombre de personne qui allaient et venaient en robe de sorcier les deux individu étaient à saint mangouste.

L'un était plutôt de taille moyenne, les cheveux bruns impeccablement bien tirés sur l'arrière de son crâne, à son indexe droit pouvait se voir une chevalière en or à tête de lion. Son costard cravate était d'une beauté sans pareil, ses yeux noisettes dévisagèrent le ballet incessant des médico-mages d'un air nerveux. Son visage était allongé, son nez ni trop court ni trop long, il ne possédait pas de moustaches, mais des favoris qui bien entretenu paraissaient presque brillant. Lord Potter était un assez bel homme, même quarante ans bien tassé.

Son interlocuteur était tout d'abord grand assez âgé. Ayant pas moins de soixante-dix neuf ans et pourtant, ce n'était sans grande difficulté que l'on pouvait lui enlever une quinzaine d'années. Il portait pour l'occasion un costume trois pièces d'un rouge vif éclatant, parsemé de paillettes d'or. Ses cheveux argenté naturellement longs, étaient coiffé en catogan. Ses yeux bleus ne pétillaient pas de malice, mais n'exprimaient que contrariété. Son nez aquilin qui donnait l'impression d'avoir été cassé plus d'une fois, supportait une pair de lunette en or en demi lune. Une broche d'argent ayant la forme d'un phénix était accroché à sa poitrine droite. Il était l'élégance même.

- Si Lord Henry....

- Feu Lord Henry...
Repris Fleamont d'un ton froid.
Est vous n'avez rien dit que je sache lors de sa naissence.

Dumbledore inspira longuement puis après un temps de silence murmura.

- Oh si. J'étais bien plus jeune. Votre grand-père Lord Hardwin ne m'a jamais apprécié. C'était bien le seul d'ailleur. Ce qu'il aimait par-dessus tout était de m'accuser de tout les mots. Je serais un criminel comme mon père, je suis une mauvaise influence pour sa sœur, il a même tenté de m'accuser d'avoir couché avec elle.
Le directeur de Poudlard ricana.
Nous avions le même âge je la considérais plus comme ma sœur et puis...
Son regard se voilà.

- Et puis quoi ?
Demanda Fleamont impitoyable, ces yeux s'étant attardée sur un médico-mage d'un âge avancé qui se disputait avec un collègue sur un sujet apparemment très important sur comment isoler aux mieux une victime d'une morsure de loup-garou. Les yeux d'Albus s'assombrirent quelques secondes puis il paru gêné quelque temps.

- Puis à la mort de Lord Kedwin, nos relations se sont dégradé de façon stupéfiante et en plus moi, je me suis égaré sur des chemins assez mal éclairé si vous voulez mon avis. Mais j'ai trouvé le temps nécessaire pour assister à votre naissence. Il ne pouvait me refuser de venir lors de votre naissence. L'on était assis sur un banc à peu près comme celui si. Votre tante se trouvait là elle était revenu exprès des États-unis. C'était un jour de Noël mille neuf cent quinze. J'étais même pas professeur de métamorphoses, un scientifique parmi tant d'autres. Cela aurait dû être un jour heureux mais j'ai témoigné mon mécontentement quand aux choix de votre prénom. On s'est levé tout les deux baguettes en mains et au même moment la porte s'était ouverte et votre père s'est précipité à l'intérieur. Je vous ai tenu dans mes bras Fleamont.

Lord Fleamont soupira.

- Pensez vous donc que j'aurais dû m'appeler Richard ? Ou comme la familles Black qui pour la plupart porte des nom d'étoiles ? Ou devrais-je porter un nom latin ? Aurais-je été plus légitime à vos yeux selon vous ?
Albus ne répondit pas, s'était idiot il le savait. Surtout avec tout ce qu'il se passait en ce moment. La fracture qui s'élargissaient de plus en plus entre les familles de sang-pur et les autres, le taux de fréquentation du collège Poudlard qui ne cessait de baisser, on était plus au siècle dernier les mentalités avaient changé, ces propos n'avaient pas lieu d'être et pourtant...

She was my sister Où les histoires vivent. Découvrez maintenant