La rancune d'une Lionne [1]

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Pétunia était sûr excitée bien qu'elle ne l'avouerait jamais à ses parents.
Le clochard leur avait dit quoi déjà ? Ah oui , une personne viendrait tout leur expliquer. Qui ce serait ? Un sorcier ? Une sorcier ? Et si c'était une sorcière aurait-elle une verrue sur le nez et une peau verte ?
Tant de de questions qui trottaient dans la tête de la fillette, ce qui avait pour conséquence qu'elle avait du mal à rester en place, mais elle le faisait en sa qualité de grande sœur, elle le devait.

Elle se trouvait dans le salon , sa sœur s'était blottit contre elle terrifiée, bien qu'elle éprouvait énormément de jalousie en vers sa sœur, elle ne pouvait pas la laisser dans cette état là. Sa précieuse Lily.

Leur père lui , était face à la fenêtre du salon sourcils froncés et tasse en main.
George Evans était certes pas un canon de beauté, mais il en imposait.
Le cou musclé, le corps taillé en V, c'était son visage taillé dans le roc qui pouvait impressionner. Plutôt allongé, les traits durs des gens du Nord, il avait ce petit côté écossais, cette froideur peu engageante qui brillait au fond de ses yeux qui indiqueait que cette homme n'était pas né dans les terres riches et grasses du sud de l'angleterre. Il avait les yeux d'un vert éclatant, des cheveux mi-long d'une rousseur presque rouge , poussant dans tout les sens, une bouche pincé et des sourcils relativement fins pour sa carrure.

Et malgré cela, monsieur Evans dégageait quelque chose d'indéfinissable, qui le rendait paradoxalement... Beau.
Maguerette Evans quant à elle, tenait une lettre en... En... Et bien en parchemin.
En tout cas une chose était sur, songea Pétunia, les sorciers étaient définitivement arriérés. Tout dans ses pensées la jeune fille contempla sa mère.
Ce qu'elle était belle.

Et il était vrai en effet. Bien qu'ayant largement dépassé la quarantaine, elle restait sublime. Plutôt grande aux cheveux bruns, elle possédait pour le coup, un cou assez long, qui aurait put s'avérer être utile pour espionner les voisin. Ses cheveux lui descendait jusqu'en bas du dos, elle avait un visage assez rond, un nez petit et symétrique, des yeux couleurs noisettes, des lèvres pulpeuses et un corps , assez bien conservé. Comment une tel fille était tombée amoureuse du froid et austère Mr Evans ?
Ça...

Pour l'heure les parents étaient assez nerveux, il fallait dire que le climat actuel n'arrangeait rien. Les Irlandais depuis près d'un an s'étaient pris d'un sursaut d'énergie surprenant l'entièreté du monde Britanique. Les tensions entre le bloque soviétiques et les États-unis s'étaient décuplés. Des disparitions inexpliqué, parfois de famille entières, fleurissaient un peu partout dans toute l'Angleterre. Il eut même deux attentats l'un à Londre , l'autre à Dublin cosant à eux deux, la mort de cent-vingt personnes. Chaque gouvernement s'accusaient et le pays faisait la une des journaux au niveau mondial.

Autant dire que savoir qu'une supposée sorcière, ou mage , allait bientôt arriver n'avait rien de rassurant. Soudain, dix heures sonna, au même moment l'on frappa à la porte d'entrée . La tension était à son comble, Lily se blotti avec plus de force dans les bras de sa soeur, et Pétunia se redressa sur le canapé, comme elle put .

Toujours le dos tourné , Mr Evans n'accorda même pas un seul regard pour sa famille , il se contenta les sourcils froncés de regarder par la fenêtre du salon en oubliant pas de porter la tasse à ses lèvres. Voyant que le silence régnait Mrs Evans consentit , non s'en avoir jeté un regard lourd de reproche à son mari à se diriger vers l'entrée.

Profitant de l'absence de sa mère, Lily chuchota.

- Tu parie combien elle a un gros bouton tout moche sur le nez, qu'il est crochu et qu'elle pue du bec ?
Pétunia retint de justice un éclat de rire. Mais elle ne put retenir plusieur souflements de nez.

- Lily, ça ne se fait pas. Si ça se trouve, ça sera un vieux croûton.
Ce fut au tour de sa cadette de pouffer de rire.

- Un vieu tout croulant puant du bec au nez crochu et ....

- Eh !
Intervint une voix grave.
Les filles se raidirent s'était la voix de leur père se retournant qui suprise, avait perdu patience.
Les filles du calmes , vous...

Elles ne surent jamais ce qu'elles étaient, car leur mère revint avec la plus belle femme qu'elles n'avaient jamais vu. Elle devait avoir un peu moins de quarante ans, mais l'on aurait dit une de ces filles de grands seigneurs des comtes et légendes. Jamais de sa vie , Pétunia n'avait vu une femme si coquette, même sa mère ne lui arrivait pas à la cheville.

Lily en oublia même sa timidité et se redressa devisageant cette belle inconnu , subjugué. Même George avait cillé à la vu de cette personne.

- On dirait....
Commença Pétunia qui ne s'était pas, mais pas du tout attendu à cette surprise.

- ...Une princesse.
Acheva la dernière des Evans en un murmure, tout en ce défaisant de l'étreinte de sa sœur.
La jeune fille ouvrit et ferma sa bouche dans la quête d'une réplique, mais étrangement n'y trouva rien à redire.
Les yeux de Pétunia se baissèrent pour contempler des escarpins pourpre et luisant, laissant deviner de petit pied fin , pas ceux qui avaient l'habitude des longues marches forcenés en pleine montagne.

Puis elle remonta ses yeux pour découvrir une robe d'une même couleur, incrustée de motifs dorées elle avait tout d'une reine. Recouvrant de fines épaules et commençant par un léger décolleté, mise en valeur par une parure de diamant, Pétunia dans ses plus vieux souvenir n'avait pas souvenir, d'avoir vu une femme parée ainsi.
Ces lèvres charnu étaient recouvertes d'un rouges à lèvres si sombre qu'il paraissait noir. Ses yeux bleus, transpirait la joie de vivre, bien que des lunette rectangulaires, quoi que fine lui donnait un aire sévère. Son visage était triangulaire, ses sourcils incroyablement bien dessiné et ses cheveux ondulés, descendaient telle une cascade sur son visage.

Un silence s'installa , puis George s'invença et tendis la main.

- Enchanté . Mr Evans.
L'inconnu sourit révélant une dentition éclatante, puis serra la main de l'homme.

- Professeurs Mcgonagall, enchantée.

She was my sister Où les histoires vivent. Découvrez maintenant