Le temps est venu[1]

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- Un homme requiert votre audience majesté.
De son bureau Élisabeth pouvait voir la neige tomber  du ciel, recouvrant le palais de Buckingham d'une douce couverture de soie . Malgré son âge avancé et la vie trépidante qu'elle a eut, elle n'arrivait pas à s'acoutumer à ce spectacle. Son père le roi Georges lui avait dit,  il y il avait des années de cela alors qu'elle avait à peine huit ans,  que la neige était enfaîte la plume des ailles d'anges tombant sur terre chaque hivers pour annoncer la venu du Christ.  Et elle y croyait toujours malgré les années passée.  La reine soupira, il était temps de faire son devoir.

                                        *

Pétunia pesta entre ses dents pour la quatrième fois consécutive. Dans quelques heures elle partirait trois jours pour fêter le réveillon et le jour de Noël en compagnie de Sorciers exclusivement et elle ne savait qu'elle coiffure adopter. Elle ne savait qu'elle comportement à adapter, elle ne savait si on allait l'accepter, elle ne savait si on allait pas lui reprocher ce qu'elle avait commis avec son neveu, elle ne savait si le cadeau qu'elle avait prévu pour Harry allait lui plaire, elle ne savait comment elle avait réussi à convaincre sa famille , pour être plus simple elle était perdue.

Devant son miroir, Pétunia retint de justesse un gémissement. Cela lui rappelait le jour où elle avait du se rendre au restaurant pour rencontrer ce qui allait devenir son beau-frère.
Une époque si lointaine....
Sauf que là tout était différent, elle avait l'impression de se jeter siament dans la gueule du loup.  En un soupir elle libéra ses cheveux et se contempla ainsi en sous-vêtements , elle devait trouver une solution au plus vite, car le temps lui était compté si elle ne voulait pas être en retard.
Dépitée elle caressa ses cheveux longs qu'elle avait rendu soyeux et brillant par le biais d'un long bain , de crèmes et de produits cosmétiques en tout genre, oui on pouvait dire qu'elle sentait bon, d'autant plus qu'elle s'était rendu chez une coiffeuse assez connu de la banlieue la veille. Manquait plus qu'à trouver la coiffure idéal, une fois la chose accomplit, elle aura fait le plus gros. Car il ne lui suffira plus que d'enfiler ce qu'elle avait prévu en ce jour du vingt-quatre décembre. 

Pétunia s'observa dans la glace et tritura ses cheveux légèrement irritée, par fois , vraiment parfois, il lui arrivait d'envier la gente masculine.  Puis soudain elle se souvint que le monde courrait à sa perte , et pour une raison étrange trente-neuf quarante-cinq et quatorze dix-huit , lui revinrent à l'esprit et elle sourit.
La gente féminine avait été négligé lamentablement sur de nombreux points mais du moins n'a-t-elle été contrainte de versé une goutte de sang pour la cupidité et la stupidité de quelques uns. Son sourire mourut aussi vite qu'il était apparu.
Du moins pour l'instant. 
Pour l'instant....

                                      *

Tout d'abord il était beau. C'était la première pensée qui traversa l'esprit de la reine lorsque l'homme se présenta à lui. Avec ses longs cheveux bruns lui tombant sur les épaules, ses yeux émeraudes et son nez fin. Son costume trois pièces ne faisait qu'accentuer sa magnificence.  Mais il y avait quelques choses de malsain dans son regard. Pour avoir vu son royaume sombrer dans l'horreur de la guerre , Élisabeth avait mainte fois rencontré ce genre de regard. Un regard faussement chaleureux d'hommes et de quelques femmes ayant tué, aimant cela et prêt à réitérer leurs exactions dès que possible.  Qui que fut cet inconnu, il n'était pas si inoffensif qu'il voulait le faire croire.  Méfiante la reine se leva  et observa l'homme s'incliner non sans se demander si cette révérence elle devait le prendre comme un affront où un signe de respect.

- Votre majesté.  Quel honneur de faire votre rencontre.
Élisabeth se redressa et bien que plus petite que le nouveau venu, cela ne l'empêcha pas de lui réserver son regard le plus méprisant et le plus hostile. Des hommes de sa trampes elle en avait croisé au court de sa longue existante et des plus imposant que lui.

- Qui vous a fait venir et qui êtes vous ?

L'étranger sourit et sans demander l'autorisation à la reine s'approcha.

- Personne et... Personne votre majesté.
Outrée  la reine recula et s'adossa contre son bureau.

- Faite très attention à vous monsieur, un seul bouton et une foule de garde, apparaîtra  de tout les côtés et vous ne serrez bientôt plus qu'un vaste souvenir, alors je vais pas me le faire répéter deux fois, qui êtes-vous et qui vous envoi ?

L'inconnu sourit de plus belle.

- Moi et.... Moi votre majesté.
Exaspéré la reine allait poser ses doigts sur un petit bouton quand l'inconnu répliqua d'une voix froide et peux avenante qui changeait radicalement du ton faussement amical qu'il avait adopté.

- Bon très bien mon nom est monsieur Jedusor, Lord Jedusor pour être plus précis.
La reine arrêta son geste et se retourna. Elle avait vaguement entendu ce nom quelques par si ses souvenirs étaient exacte, une illustre famille sordidement assassiné il y avait de cela une paire d'années avait porté ce nom.
Haussant l'un de ses sourcils blancs comme neige elle s'adossa contre son bureau de chaîne et croisa les bras.

- Donnez-moi une bonne raison de pas appeler la sécurité milord puisque vous refusez de me dire qui vous envoi.  Tant que vous me dite pas qui vous êtes réellement et ce que vous faites ici et qui vous envoi je vous considérerai comme une menace, alors je vous accorde une phrase, Lord Jedusor, une phrase qui soit signifira des années de captivité pour vous ou alors le début d'une vrai discussion.

Lord Jedusor contint avec peine un sourire. Il se pourlêcha ses lèvres, ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais la referma aussitôt.  Enfin il déclara.

- J'ai été envoyé par un gouvernement en perdition qui a grand besoin d'être revu au goût du jour mais cela n'ai que mon humble avis majesté.  Si cela ne tenait qu'à moi cela ferait longtemps que ce gouvernement galeux mettant en danger la vie des habitants qu'ils protèges, en danger , seraient réduits à néant. Mais hélas je suis personne et ma fonction m'interdit de vous divulguer d'où je viens. J'ai pris le loisir de m'expliquer en plusieurs phrases, mais vu que je suis encore  libre de mes mouvements , je dois en conclure que j'ai été satisfaisant majesté.

Ce fut au tour de la reine d'ouvrir et de fermer sa bouche indécise.
Ce genre de discours révolutionnaire, pointant du doigt le laxisme d'un gouvernement corrompu appelant limite le peuple à la révolution, je l'ai par trop entendu....

Quelque chose n'allait pas avec cet homme , étrangement son discours lui évoquait plus un militaire comme Franco ou Mussolini que celui d'un simple diplomate en mission.  Intrigué la reine s'assit à son bureau et resta silencieuse quelques secondes puis invita Lord Jedusor à s'assoir. Ce  dernier s'assit, sorti un  flacon et but en faisant une petite grimace tout en rangeant le flacon il garda le silence et se contenta d'observer la reine.  Enfin,  la reine d'Angleterre, d'Ecosse , des Pays de Galles, Impératrice du Canada et D'Australie sourit malgré que ses yeux exprimaient un ressentiment intense,  puis s'enquit.

- Très bien. Que voulez-vous Lord Jedusor.
Ce dernier se redressa sur son siège et sourit de ce sourire que la reine avait appris à haïr en l'espace de quelques minutes.

- Vous parler de ce pays nouvellement créé, la Grande et Indépendante République d'Irlande, rien de plus majesté.

                                       *

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