Le désarrois du capitaine [ 2]

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Refuser que sa soeur vienne ne fût pas sans conséquence. Jamais elle n'avait vu son mari si énervé, à par peut-être lors du retour de Voldemort. Vernon avait crié au téléphone, redoublant d'ingéniosité en ce qui concernait les insultes et sa capacité sonore.
Mais en fin de compte Marge ne viendrait pas pour Noël et si elle avait bien compris, elle ne reviendrai pas tout cours. Elle aurait bien sautillée de joie, mais par respect pour son mari elle n'en fit rien. Dudley avait fait comprendre qu'il passerait le vingt-quatre et le vingt-cinq décembre avec des amis.

Pétunia avait consentit, après tout il allait sur ses dix-sept ans et dans quatre ans il aura atteint sa majorité, il n'était plus un enfant.
Restait plus qu'à l'annoncer à son neveu. Soucieuse de bien faire, elle avait déjà écrit la lettre, l'avait relu une dizaine de fois avant de la déchirer et de la réécrire, ce ne fut qu'au bout de la quatrième fois qu'elle décida de ne plus la retoucher, Vernon étant un moyen de persuasion très crédible.

Entre temps Vernon était sortie retrouver de vieux amis de lycée, il était loin le temps ou Harry était là bête noir de la maison. Paradoxalement, depuis le retour de Voldemort le quatre Privet Drive était devenu bien plus accueillant. Vernon comme Pétunia, invitaient bien plus volontiers leurs amis et aucun événement " bizarre " ne s'étaient produit. Bien que le temps s'annonçait sombre et douloureux, Pétunia se surprenait par moment à... Et bien à espérer.

Depuis quelques temps elle se rendait seul ou avec des amis faire des achats vestimentaires comme dans sa prime jeunesse, cela ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Elle avait perdu l'habitude de flâner entre les rayons, comparer tel ou tel pantalon, papoter avec une inconnu devant une robe, tout en ce posant la question la plus importante :
Est-ce qu'elle lui irait ?

Elle s'était même acheté des rouges à lèvres, phare à paupières, paillettes et autre vernie, elle n'avait que trente-sept ans après tout. Elle était jeune. Autant le montrer. Et elle en avait oublié à quel point elle était belle, oh certes, cela n'égalera jamais sa soeur, mais tout de même. Ses petite lèvres rehaussé par un rouge à lèvres transparent, ses yeux noisettes aussi magnifique que ce de sa mère, ses cheveux châtains aussi long et soyeux que Marguerette Evans. Par ailleurs ce qu'elle aimait par-dessus tout, était de laisser une mèche ondulé, près de son œil droit, comme elle le faisait adolescente. Son cou naturellement long et pâle, mit en valeur par une cascade de bijoux offert par son mari lors de ses voyages de noces, mettant encore plus en valeur sa beauté.
Oui elle en avait oublié à quel point, par moment elle pouvait être jolie.

" Vous aimer Mrs, juste vous aimer"

Ah chaque fois que lui revenait cette phrase elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Oui elle avait appris à s'aimer à nouveau. Et cela se ressentait, plusieurs fois elle avait vu le regard de plusieurs hommes se poser sur elle, elle n'avait rien dit bien sûr , elle s'était contenté de sourire.
Vernon n'avait cessé de maigrir devenant même plus maigres que lorsqu'elle l'avait vu la première fois. Mais cela n'enlevait rien à son charme, aux contraire, il n'en était que plus beau.

Profitant de l'absence de son fils et de son neveux, elle en avait profité pour se retrouver avec son mari. Il n'était pas rare de les voir tout deux attablés à une table d'un charment restaurant italien, ou de les voir profiter d'une petite séance au cinéma. En ces rare moments de plénitude, plus rien n'avait de sans hormis l'instant de bonheur partagé avec Vernon, une petite bulle intemporel ou Voldemort et tous ses   cinglés n'avaient jamais existé, un petit moment à par ou pendant l'espace de quelques heures, ils avaient l'air d'un couple parfaitement normal.

Un soir alors qu'elle avait la tête posé sur le torse de son bien aimé, ce dernière lui caressa les cheveux, et lui murmura.

- Malgré tout ce que j'ai put commettre, malgré tout ce que tu as fais, malgré tout ce qui c'est passé, t'avoir rencontré est la meilleur chose qui me soit arrivé de toute ma vie.
Comme quoi Dieu fait décidément bien les chose.

She was my sister Où les histoires vivent. Découvrez maintenant