ᴛ ᴏ ᴍ ᴇ. 2
𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐠𝐚,
"𝙰𝙼𝙴𝚂 𝙴𝙽 𝙿𝙴𝙸𝙽𝙴"
𝐓u es la seule personne que j'ai rencontré qui porte les étoiles dans ses pupilles et l'univers complet dans son cœur ivre d'amour. Tu sauves tout le monde, sauf...
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octobre2018
"parfois j'me demande si j'existe vraiment, de ma vie je n'suis qu'un spectateur."
GARANCE PRUSKI paris, 17h01
— « oh ga', me secoue ophélie, réveilles toi! »
J'ouvre les yeux et les baissent directement vers ma montre.
17h01.
Je me lève rapidement sous les rires de mes amis et range mes affaires dans mon sac en cuir noir. Mon frère doit déjà m'attendre depuis 10 bonnes minutes. Mon sac sur l'épaule, je salue mes potes d'un geste rapide de la main et traverse les couloirs à vive allure pour rejoindre le parking.
— « mais il est où? » je marmonne en observant la grande place du haut de l'escalier.
La tête blonde platine de mon frère ainé me saute aux yeux et je souris de toutes mes dents en le voyant appuyé contre la portiere de sa voiture en tapotant du bout des doigts sa montre, la mine sévère. Je descends les escaliers à toute vitesse et m'approche de lui. J'entoure sa taille de mes bras sous ses râles et il embrasse mon crâne. le faux blond ouvre la portière côté conducteur pour ensuite s'engouffrer à l'intérieur.
Je le suis rapidement dans sa démarche, sentant les gouttes de pluie de septembre me tomber sur le bout de nez. Je pose mon sac à mes pieds et attache ma ceinture pendant qu'il s'allume une cigarette.
— « alors ta journée? me demande mathieu en démarrant sa voiture.
— j'suis claquée mais c'était vraiment cool, je souris en observant les gouttes percuter ma fenêtre, mon dernier cours était pas super intéressant mais c'est passé vite donc ça va. et toi?
Il me sourit, content que je lui demande, et tourne à droite, direction le 92.
— j'ai passé ma journée au studio avec les mecs, mon album sort dans quelques jours, il m'annonce, heureux.
Je plaque mes mains sur ma bouche, surprise, et embrasse le crâne de mon frère sous ses rires.
— j'suis trop fière de toi, j'avoue en attrapant sa main, j'pourrais me venter quand tu percera comme nekfeu que j'étais ta première groupie!
mathieu éclate de rire et se gare en bas de notre vieux bâtiment. Je me détache et attrape mon sac pour sortir.
— tu rentres pas? je lui demande, ne le voyant pas se détacher.
