Chapitre 52

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N.D.A : Attention, ce chapitre contient des scènes de violence.
Bonne lecture !


Blaise avançait d'un pas déterminé dans le couloir sombre d'Azkaban. Le froid semblait traverser ses pores pour glacer ses os.

— « Vous avez pas remercié les elfes pour le chauffage ou quoi ? Ça caille ici ! »

L'Auror qui l'accompagnait leva les yeux au ciel.

— « Ce n'est pas un centre de vacances ici, Monsieur Zabini. »

— « Vraiment ? Moi qui pensait me retrouver dans une de ces colonies sorcières toute mignonne pour enfants. Quoi qu'il n'y a pas de ballon magique en forme d'éléphant. Ça aurait dû me faire tilt. »

L'Auror ne répondit pas, bien trop excédé par cette manie de parler en continue qu'avait le jeune sorcier depuis qu'ils étaient partis.

Sauf que ce n'était pas qu'un simple trait de caractère, c'était une technique pour masquer son angoisse. Blaise n'avait pas hésité à vouloir aider Hermione mais il n'avait pas pensé à la conséquence de ses actes. Plutôt, il n'avait pas pensé qu'il se retrouverait en face de son meilleur ami qu'il avait trahi. Et ça, c'était douloureux...

— « Nous y sommes. Vous avez dix minutes, Monsieur Zabini. »

Blaise pivota à la manière d'un robot vers les barreaux de ce qui semblait être la cellule de son ancien frère de cœur. Comment est ce que les choses avaient-elles pu partir en n'importe quoi aussi vite ?

— « Dray ? » murmura le Serpentard en s'avançant légèrement.

Il ne parvenait pas à discerner la silhouette du blond parmi l'obscurité de la petite pièce où il était.

— « Tu as perdu le droit de m'appeler comme ça le jour où tu as commencé à comploter avec Granger. »

Blaise sursauta et plissa les yeux pour le voir enfin, assis au sol au fond de sa cellule et adossé au mur.

— « Tu étais aller trop loin, Drago. »

Le prisonnier se mit à rire en secouant la tête.

— « Tu partageais mes idées toi aussi. »

Le Zabini baissa la tête et coula un regard vers l'Auror.

— « Est ce que vous pouvez vous éloigner, s'il vous plaît ? »

L'Auror haussa un sourcil, surpris.

— « Je dois toujours rester à vos côtés pour des raisons de sécurité. »

— « S'il vous plaît. Je vous promets de ne pas m'approcher des barreaux. »

L'Auror pesa le pour et le contre et finit par consentir à s'éloigner d'une dizaine de pas.

— « Merci ! »

— « Plus que huit minutes ! » grogna l'homme qui avait envie de décamper sur le champ.

Blaise soupira et s'assit à même le sol, s'en fichant complètement de sa cape hors de prix.

— « De quoi veux-tu parler pour demander autant d'intimité ? Oh ! Tu veux peut être me raconter tes exploits avec la petite Weasley ? Petit coquin. »

— « Je suis venu te demander où se trouve Hermione. » claqua Blaise dont la colère commençait à poindre.

Drago se releva avec une lenteur qui attestait bien de sa fatigue et s'assit contre le mur à gauche des barreaux. Il fixait l'autre extrémité de la pièce d'un œil vide.

Professeur JedusorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant